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Retour dans le passé : Testament et son album « Practice What You Preach »

On est en 1989, je suis en cinquième année, je possède un walkman et je viens de m’acheter cet album avec l’argent que j’ai reçu pour ma fête. La vie est belle. J’ai 10 ans et je commence à découvrir la musique métal. J’ai 10 ans et je n’ai aucun souci, aucun problème, aucune obligation dans la vie. Je suis simplement heureux!

Practice what you Preach est le troisième album du groupe Testament. Moi, je ne le sais pas encore, mais il y a déjà deux albums cultes précédents, et je suis subjugué par ce que j’entends en écoutant ça en allant à l’école le matin et dans les couloirs entre les cours. Cet album continue dans la lignée que Testament est en train de se tracer. Un album culte selon moi et qui, encore aujourd’hui, s’écoute très bien. Ça n’a pas mal vieilli du tout!

Dès l’ouverture de l’album, avec la pièce-titre, on sait à quoi s’attendre. Ça sonne Testament. Ils ont déjà leur son particulier et cette chanson deviendra un classique du groupe. Ce fut instantanément un classique pour moi aussi! Le refrain est puissant et accrocheur, les riffs sont lourds et les mélodies du solo sont sublimes!

Suit Perilous Nation; petite intro à la basse seulement, puis la batterie et les guitares s’amènent pour appuyer le tout. Une de mes chansons préférées de l’album. La voix de Chuck Billy est vraiment parfaite sur ce morceau à mon avis. Le pré-refrain est tout simplement majestueux. La transition dans ce dernier est vraiment intéressante, et à l’époque, je n’avais jamais rien entendu de tel.

La plupart des titres sur l’album sont bons et restent en tête. Que ce soit Envy Life qui parle d’invoquer les esprits et de ses conséquences, de Time is Coming qui traite des gouvernements et de la merde que ça engendre, ou encore de Greenhouse Effect qui nous incite à agir avant que la planète soit foutue, tout se tient bien et le degré technique des pièces se fait sentir davantage que sur les deux albums précédents du groupe.

Les moments forts de l’album sont, selon moi, Practice what you Preach, Perilous Nation, Sin of Omission, Nightmare (Coming Back to You) et The Ballad.

D’ailleurs, The Ballad est ce qu’elle prétend être, une ballade pure et simple avec une petite touche plus agressive et rapide vers la fin. Il fallait bien une petite touche à la Testament quand même! C’était la première du groupe, mais pas la dernière. Cette pièce est venue me chercher comme ce n’est pas possible à l’époque. J’avoue sans gêne que c’est en partie à cause de cette pièce que j’ai découvert mon côté doux et sensible. Encore aujourd’hui, à l’écoute de celle-ci, ça me ramène dans le passé et dans un état de mélancolie agréable! Je me souviens qu’à l’époque, la vidéo tournait beaucoup à Musique Plus. C’était l’époque où on passait encore des vidéos sur cette chaîne!

Bref, si vous aimez le style et que vous n’avez jamais écouté cet album, c’est pratiquement un péché! Procurez-vous le sans attendre, et vous ne serez pas déçu de replonger à la fin des années 80!
 

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