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We are the champions… again!

Auteur: Christian Daigle
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We are the champions… again!
Étant détenteur de billets de saison depuis maintenant 11 ans, je souhaitais présenter un résumé tout au long de la saison du Rouge et Or, mais avec les articles de la NFL, le temps me manque. Toutefois, je vais essayer de me reprendre un peu en vous présentant le résumé du match le plus important de la saison : la 48e Coupe Vanier!

Après la rencontre de l’année passée entre les deux mêmes équipes, on espérait voir un spectacle aussi enlevant, mais avec une fin différente évidemment! Finalement, la partie a été moins enlevante, mais au moins, le résultat a été positif pour Glen Constantin et ses hommes. Je dois vous avouer que je n’étais pas aussi confiant que l’an dernier avant le début du match ultime, mais on connaît maintenant McMaster, car on les affrontait pour la quatrième fois en deux ans (incluant les matchs d’avant-saison).

Ce qui m’inquiétait le plus était de savoir si la performance du quart Tristant Grenon serait à la hauteur, sachant que le quart adverse, Kyle Quinlan, est sûrement le meilleur quart à avoir foulé un terrain de football dans toute l’histoire du football universitaire canadien. La performance de Grenon a été honnête sans plus; plusieurs passes trop hautes ou trop loin, surtout en début de rencontre, mais on peut mettre ça sur le compte de la nervosité.

Selon moi, le plan de match était assez simple pour le Rouge et Or. En défensive, les joueurs devaient déranger et frapper le plus possible Quinlan, puis le contenir dans sa pochette protectrice pour l’empêcher de courir, car il est très mobile. Il fallait le faire douter de lui-même et de ses décisions. Bref, entrer dans sa tête pour lui faire perdre son focus! Grâce à Plesius, Mathurin-Pouliot et surtout Arnaud Gascon-Nadon, ils ont réussi à jouer dans sa tête.

En offensive, il fallait établir le jeu au sol comme on a si bien pu le faire durant toute la deuxième moitié de la saison. On peut dire mission accomplie avec les 253 verges au sol de Maxime Boutin! Il était à huit verges de battre le record pour le plus de verges au sol lors du match de la Coupe Vanier! Cependant, à la fin, il semblait blessé et à bout de souffle. En début de rencontre, les passes agressives et imprécises de Grenon m’ont donné la frousse quelque peu! Tout s’est replacé par la suite heureusement.

McMaster, quant à eux, devaient absolument contrer notre jeu au sol pour espérer l’emporter, mais notre ligne offensive a créé les trous et a fourni les blocages pour que les porteurs se frayent un chemin à travers la défensive adverse. Un superbe travail pour ces héros obscurs que sont les joueurs de la ligne offensive!

En plus des beaux jeux au sol, il y a eu quelques attrapés et courses de qualité de nos receveurs, permettant de gagner des premiers jeux importants. De cette façon, Quinlan restait sur les lignes de côté et ne pouvait rien faire!

Pour ceux qui se demandent ce qui s’est passé à la fin de la première mi-temps lorsque le Rouge et Or avait le ballon à la porte des buts des Marauders et qu’il a manqué de temps pour inscrire des points, je vais vous l’expliquer. Le receveur de passes, Matthew Norzil, a attrapé une passe et a couru sur une longue distance avant d’être arrêté à quelques verges de la zone payante. Le problème, c’est qu’il est resté à l’intérieur des lignes, alors le temps a continué à descendre à l’intérieur des trois minutes de la fin d’une demie. S’il était sorti, le temps serait reparti seulement lorsque l’arbitre aurait remis le ballon en jeu, ce que croyaient les entraîneurs du Rouge et Or. Ils ont alors utilisé la mauvaise stratégie, donc le temps s’est écoulé au complet et la mi-temps était finie, Laval tirant de l’arrière 14 à 12. Ce jeu aurait pu être déterminant dans l’issue de la rencontre, mais heureusement, cette mauvaise décision n’a eu aucune conséquence! Les hommes en Rouge et Or se sont ainsi mérités leur septième titre canadien, établissant ainsi un record. De plus, ils l’ont fait en seulement 17 ans d’existence! Ils ont participé huit fois à la finale, perdant seulement une fois contre ces mêmes Marauders l’an dernier en deuxième prolongation!

En terminant, je veux parler de la domination de l’Université Laval et du mécontentement de certains (comme le kayakiste canadien) par rapport à son règne au sommet de la conférence Québec et ultimement de la ligue canadienne universitaire au cours des dix dernières années.

Si j’étais fan d’une autre équipe, ça me dérangerait sûrement aussi, mais le fait demeure qu’il faut niveler par le haut et non par le bas! C’est aux autres universités d’investir dans leur programme et de travailler plus fort pour attirer de meilleurs joueurs. Comme on dit, les meilleurs attirent les meilleurs! Je sais que Laval dispose de moyens financiers plus élevés que les autres grâce à Jacques Tanguay, mais l’Université McGill a reçu cette année un don d’un million de dollars de la part d’un ancien joueur du programme. Ça va être bénéfique, puisqu’elle avait arrêté d’investir dans le programme à la suite du scandale des initiations survenu il y a quelques années. Il y a plusieurs moyens de faire du financement pour ce genre de programme. C’est donc aux universités de rivaliser d’ingéniosité pour attirer les regards et les joueurs chez eux! Le Rouge et Or ne fait rien d’illégal et respecte les règles du SIC.

Je tiens quand même à féliciter tous les joueurs et le personnel d’entraîneurs qui ont travaillé fort toute la saison pour se rendre au but ultime qu’est la Coupe Vanier. Aussi, félicitations à tous les gens de la section 116 au stade du PEPS qui font de cette section la meilleure de tout le stade, ainsi qu’aux Marauders qui, malgré la défaite, ont établi le record canadien pour le plus de victoires consécutives, avec 21 (battant le record de Laval avec 19 victoires).

À tous, bonne chance l’année prochaine, car nous suivrons encore votre chemin vers la Couper Vanier!

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