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L’imprimerie

Auteur: Sylvio Proteau
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L’imprimerie

Le monde de l’imprimerie est complètement déstabilisé actuellement, et ce, depuis plus de 5 années consécutives.

Depuis la fin 2007 et le début 2008, c’est une chute de plus de 4,5 % en décroissance au Québec et au Canada. C’est beaucoup si l’on considère que ce secteur d’activité est un moteur économique important, qui génère un grand nombre de bons emplois.

Étant un domaine très spécialisé, l’imprimerie génère des emplois assez payants.   

Beaucoup de bons emplois sont perdus et ce n’est pas la première fois que ce secteur subit des changements majeurs. Étant orientés vers les nouvelles technologies, nous avons vu plusieurs métiers disparaître; il suffit de penser aux typographes, photolithographes, monteurs, pelliculeurs, etc.

À la fin des années 80, les ordinateurs ont modifié considérablement ce secteur que nous regardions à l’époque en riant et en disant :
« Voyons si des ordinateurs peuvent faire mieux et plus rapidement que nous! »
En effet, tout se fait plus rapidement, plus efficacement et avec des plus petits budgets.

Les imprimeurs sont de plus en plus équipés pour produire avec une surcapacité au Québec et en Ontario. Pas surprenant que plusieurs, trop téméraires, ne soient plus en activité aujourd’hui. Seuls les joueurs importants sont toujours présents, et ce, pour un bon bout de temps s’ils savent s’ajuster encore et encore aux transformations et aux nouveaux médias.

Vous remarquez que les gros joueurs font des acquisitions importantes des médias croisés : sites Web, achats de magazines, télévision, mobiles, etc. En plus de faire rouler les presses à nouveau, ils commencent à comprendre, comme plusieurs autres, les possibilités énormes du monde du Web. Certains ont de bonnes capacités financières et ils seront présents dans les nouveaux virages technologiques.

Le monde de l’imprimerie change et s’adapte.

Et ceux qui n’ont pas encore compris ce qui est en train de se passer, eh bien, ils regarderont le train passer et parleront du bon vieux temps.

Que les meilleurs gagnent. (C’est vieux comme le monde!)
 
À suivre…

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