Le début de l’été marque le début de la période folle des fêtes nationales. En effet, le tout débute avec la nôtre, la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin. Cette fête est aussi qualifiée de « Fête nationale » par la très grande majorité des Québécois. Puis, une semaine plus tard, jour pour jour, c’est la fête du Canada. Vient ensuite le 4 juillet, l’Independance Day chez nos voisins américains. Et pour finir cette période de festivités, il y a le 14 juillet, la fête nationale des Français.
Ce qui m’intéresse ici, c’est de voir comment se passent ces différentes festivités, de loin les plus importantes pour une nation, pour un pays. Commençons par la Saint-Jean-Baptiste au Québec. Elle fut inaugurée en 1834 par un groupe de patriotes canadiens (anglos et francos) menés par Ludger Duvernay et qui voulaient une fête pour le peuple canadien (que l’on appelle aujourd’hui québécois). Depuis la Révolution tranquille et la montée du nationalisme québécois dans les années 60-70, la Saint-Jean a vu sa popularité s’accroître de façon spectaculaire, le tout culminant, entre autres choses, aux festivités sur les plaines d’Abraham. Pour l’événement, chaque village ou quartier rivalise en quantité de décors fleurdelisés.
Pour ce qui est de la fête du Canada, elle tente aussi de rassembler tous les Canadiens et les Canadiennes lors de festivités unificatrices à travers des spectacles et des défilés de rue. Sur la colline parlementaire à Ottawa, on y offre un grand spectacle d’artistes de partout au pays. Évidemment, les motifs unifoliés sont à l’honneur.
Nos voisins du sud ont bien sûr leur fête nationale à eux et font un usage, pour l’occasion, de toutes images qui représentent pour eux ce que sont les États-Unis : parade de gens costumés (statue de la Liberté, fanfares, etc.) ou bien défilés d’anciens combattants. Tout comme chez nous, on assiste à des feux d’artifice et les couleurs de la bannière étoilée sont omniprésentes.
Mais ce qui m’allume particulièrement et que j’aimerais voir chez nous, c’est un défilé militaire à la française. Wow! Ils l’ont l’affaire les cousins français! Du beau patriotisme viril, martial. Ne me demandez pas la logique derrière ce sentiment, mais moi, une parade militaire au son de la fanfare, je capote! Mon rêve : assister au défilé du 14 juillet à Paris. On y voit des cuirassiers à cheval, des chars d’assaut, la Légion étrangère, des chasseurs en formation au-dessus de l’Arc de triomphe, etc.
Bref, bien que je sois fier d’être Québécois, Canadien-français et Nord-Américain, nos festivités n’ont pas le panache de ce que l’on voit en France le 14 juillet. Et dire qu’une politicienne française, une Mme Joly, a créé tout un débat en disant vouloir abolir ce défilé militaire… Oups!