Mercredi le 18 janvier dernier s’est tenu une « grève numérique mondiale ». Cette cybergrève visait à protester contre deux projets de loi, pour le moins controversés, sur la protection du droit d’auteur. Je croyais rêver quand j’ai su que les parlementaires américains avaient retiré leur soutien! Il faut cependant dire qu’ils ont été assaillis de toutes parts, en personne, au téléphone et par courriel.
Des milliers de sites comme ceux de Wikipédia (en anglais), celui de Peter Gabriel, de WordPress et de WIRED, pour ne nommer que ceux-là n’étaient pas ou peu disponibles. Je vous ai placé quelques photos des pages d’accueil de ces différents sites.
Les remous engendrés par cette protestation ont fait qu’une vingtaine de parlementaires américains ont décidé de retirer leur appui aux deux propositions controversées. La SOPA (Stop Online Piracy Act) qui était à l’étude à la Chambre des représentants et la PIPA (Protect Intellectual Property Act) étudiée au Sénat. Ces projets ont été placés sur une tablette où ils seront, je l’espère oublié.
On ne peut être contre la vertu. Des gens vivent du droit d’auteur et on devrait tout faire pour éviter que le fruit de leur travail soit dérobé impunément. Par contre, ces lois auraient pu avoir des répercussions jusqu’au Canada, rendant des sites canadiens inaccessibles, et ce de façon arbitraire, à partir d’un ordinateur de nos voisins du sud. La porte aurait été toute grande ouverte aux abus.
Ce que je retiens c’est que l’Internet est devenu une arme qui peut rivaliser avec tous les lobbyistes qui travaillent derrière les portes closes. Ce que je retiens c’est que le monde s’est mobilisé afin qu’on n’impose pas au monde, une vision bien américaine du droit d’auteur.
Wow!