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Ford C-Max Hybride 2013 : si près et si loin

Les voitures à motorisation hybride prolifèrent actuellement sur le marché. D’une poignée qu’elles étaient il y a une dizaine d’années, elles se comptent en bien plus grand nombre aujourd’hui. Les temps changent. Les constructeurs ont des normes strictes en matière de consommation à respecter et prennent tous les moyens pour y arriver. Au cÅ“ur de ces derniers, la technologie hybride, testée et éprouvée, demeure le moyen le plus adapté pour y arriver rapidement.
 
Chez Ford, qui nous a déjà fait connaître l’hybridité du côté de l’Escape d’ancienne génération et de la Ford Fusion, un produit s’ajoute au catalogue vert cette année, la C-Max. Cette dernière est proposée en deux versions, soit en mode hybride traditionnelle ou en variante hybride enfichable, le modèle Energi. C’est la première que j’ai eu l’occasion de mettre récemment à l’essai.
 
Les défauts de ses qualités
Ce qui importe lorsqu’on prend le volant d’une voiture hybride, c’est la consommation d’essence que l’on réalise. Il y a quelques années, il était facile de s’émerveiller lorsqu’on obtenait d’excellentes cotes de consommation. Maintenant que nous y sommes habitués, on en demande plus. Une moyenne de 6 litres aux 100 kilomètres ne nous impressionne plus comme avant; on souhaite en arriver à des médianes de 3 ou de 4 litres aux 100 kilomètres.
 
C’est là que la C-Max m’a laissé sur mon appétit. Malgré un système hybride efficace où le moteur électrique vient fréquemment soutenir le moteur à combustion, je n’ai pu faire mieux qu’une moyenne de 5,9 litres aux 100 kilomètres. Ça, c’est 0,9 litre de plus que ce que promet le constructeur.
 
Comprenez-moi bien. Une moyenne sous les six litres, c’est bon. Cependant, dans le contexte actuel, est-ce suffisant?
 
Surtout que la principale concurrente de la C-Max, la Toyota Prius V, fait mieux à ce chapitre. C’est pourquoi je mentionnais que le modèle pouvant être branché, l’Energi, serait certes plus intéressant.
 
Pratique
Pour le reste, la C-Max se veut une voiture hyper pratique. Se situant à mi-chemin, côté format, entre la Focus et l’Escape, elle offre à ce niveau un excellent compromis. Son espace arrière est modulable et peut accueillir une bonne quantité de matériel. À bord, la présentation est de bon goût et la qualité est au rendez-vous. Le niveau d’équipement du modèle de base sustentera la majorité. Pour les autres, trois groupes d’options sont offerts afin qu’ils ne manquent de rien.
 
Sur la route, le confort domine l’expérience de conduite. La puissance de 188 chevaux proposée par la combinaison des moteurs à essence et électrique permet de bonnes accélérations et d’aussi bonnes reprises. La C-Max est bien sûr équipée d’une boîte de vitesse CVT qui, ma foi, sait se faire oublier. Voilà qui est apprécié.
 
Conclusion
Si vous recherchez une voiture pouvant accueillir cinq personnes, offrant beaucoup d’espace de chargement et s’avérant relativement économique à l’usage, la C-Max saura vous intéresser. Vous vous ferez cependant un devoir d’aller voir ce que propose Toyota avec sa Prius V. Cette dernière offre moins de puissance et s’avère plus ennuyeuse à conduire, mais si l’économie d’essence demeure votre priorité, elle doit être considérée.
 
En bref
 
Moteur : 4 cylindres de 2 litres + moteur électrique
Consommation enregistrée : 5,9 litres aux 100 kilomètres
Prix du modèle essayé : 31 499 $
 
On aime :
 
–       Douceur de roulement
–       Espace et aménagement intérieur
–       Aspect pratique
 
On aime moins :
 
–       Consommation décevante
–       Prix une fois équipé
–       Conduite plutôt neutre

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