Lorsqu’un auteur comme Clive Barker s’implique dans un projet de jeu vidéo, nous sommes en droit de nous attendre à quelque chose de très intéressant, côté scénaristique à tout le moins. C’est le cas ici avec Clive Barker Jericho. Le scénario est très intéressant et réussit à faire monter notre intérêt au fur et à mesure que l’intrigue se dévoile. Le dernier chapitre est prenant et l’excitation de compléter le jeu pour connaître le dénouement est omniprésent. Sauf que voilà , on élimine le premier-né (une Entité, rien de moins) et ensuite… rien! Une scène d’évasion sans aucun intérêt et un simple générique comme conclusion. Gros, gros, très gros coït interrompu!
S’il y a un jeu qui nous procure un sentiment de déception une fois complété, c’est bien Metal Gear. C’est que ce jeu est tellement prenant qu’on ne peut qu’être déçu de la conclusion. Une radio qui change de fréquence en émettant un son strident, Snake qui discute avec ses supérieurs, un bulletin de nouvelles annonçant un tremblement de terre, puis le traditionnel générique. On aurait espéré une finale un peu plus développée ou spectaculaire, vu la qualité du jeu. C’est ce qui, au final, est le plus décevant.
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Bad Dudes
Pourquoi Bad Dudes dans ce top 5? Il n’est pas si différent de la majorité des conclusions de jeux N.E.S de l’époque. Une image statique, avec des remerciements de la personne rescapée et un magnifique Congratulations à la fin. Oui, c’est vrai, c’est une conclusion plus que standard pour l’époque. Sauf qu’ici, c’est le côté cliché qui le distingue des autres et qui le rend si dérangeant. On sauve le président des États-Unis et on a droit à un merci les « Dudes », on va manger un hamburger? HA! HA! HA! D’accord, on sauve l’homme le plus important de la planète et il nous offre d’aller manger un hamburger? De plus, on a droit à ce rire gras, inutile et plastique pour conclure. Nous sommes en présence ici d’une ode à la « quétainerie ».
Ici, on pourrait facilement mettre tous les épisodes de la série, car s’il y a une constante en ce qui concerne les trois premiers titres de cette franchise : ils livrent des conclusions décevantes, voire inacceptables pour des jeux de cette ampleur. À l’époque, on cherchait une multitude de raisons pour expliquer ces dénouements bâclés : manque de temps, préparation de la suite, mise en bouche pour l’épisode suivant… aucune d’entre elles n’est excusable. La pire d’entre toutes reste celle de Halo 2. On y voit Master Chief discuter avec un général : « Pourrais-tu me dire ce que tu faisais sur ce vaisseau? » de demander l’officier. « Je terminais ce combat » de répondre le héros. D’accord, mais ensuite? Écran noir suivi d’un générique. Franchement, on se fout de la gueule des joueurs ici.
Ce jeu mérite vraiment la palme de la pire conclusion de notre top 5. À une certaine époque, il était normal de voir le classique The End sur fond noir comme conclusion. Si nous étions chanceux, un petit générique concluait le tout. Si la chose était pardonnable il y a vingt ans, elle l’est beaucoup moins aujourd’hui. Sniper: Ghost Warrior a pourtant décidé de nous offrir un hommage aux années 80 avec une conclusion qui n’a rien à envier aux Mario Brother et Q-Bert de ce monde. Mais encore, le plombier moustachu allait au moins sauver une princesse! Dans ce cas-ci, une balle traversant la tête de l’ennemi final et par la suite, une fois la scène complétée, un The End sur fond noir. J’ai beaucoup d’analogies et de termes qui me viennent en tête pour décrire le tout, mais je vais me garder une petite gêne et vous laisser vous-même créer votre propre terminologie envers cette atrocité.
La liste est longue et il serait intéressant de connaître vos pires conclusions de jeux. À vous la parole!