Aller au contenu
Groupe à découvrir : Blind Guardian

Comme chaque année, je réécoute ma collection de cd de A à Z. Littéralement, car les 2000 cd sont classés en ordre alphabétique! Puis, en repassant sur Blind Guardian, qui est l’un de mes groupes préférés, j’ai eu envie de vous le faire connaître un peu plus. Ce groupe est unique et spécial pour moi, mais aussi pour la plupart des amateurs de metal du monde entier!

Le groupe a commencé sous le nom de Lucifer’s Heritage à Krefeld en Allemagne en 1984. Après avoir signé leur premier contrat de disque, les membres ont décidé de changer leur nom pour Blind Guardian pour éviter que le groupe soit associé au satanisme et au black metal. En 1988, leur premier album, Battalions of Fear, a vu le jour; un album speed metal essentiellement. Cependant, les thèmes abordés montraient déjà la tangente qui allait définir le groupe; tout ce qui touche au fantastique, en particulier le monde de Tolkien, mais aussi les univers de Stephen King, Michael Moorcock, Robert Jordan et Georges R.R. Martin.

L’album suivant, Follow the Blind, suit dans la même veine que le premier, mais avec des influences plus thrash que son prédécesseur. Toutefois, c’est sur leur troisième album, Tales from the Twilight World, sorti en 1990, que le groupe commence à trouver son style et à acquérir un certain succès à travers l’Europe et au Japon. C’est à partir de ce disque que le groupe développe un style plus mélodique, épique et orchestral. Ils font partie de la vague Power Metal mélodique des années 90 en Europe et ils sont l’un des groupes phares du genre!

Suivront Somewhere Far Beyond (1992), Imaginations From the Other Side (1995) et Nightfall In Middle Earth (1998). Ce dernier étant un album concept sur le livre Le Silmarillion de J.R.R. Tolkien. C’est avec cette Å“uvre que le groupe atteindra une notoriété mondiale comme étant l’un des meilleurs groupes du genre. C’est aussi à partir de cet album que le chanteur et bassiste Hansi Kürsch délaisse son instrument à quatre cordes pour se concentrer uniquement sur le chant. Le résultat est le point culminant dans la carrière du groupe et une longue tournée mondiale s’ensuit pour en faire la promotion.

Après quatre ans d’attente, on a droit à A Night at the Opera (2002). On dénote tout de suite un changement dans l’approche musicale et dans les structures de compositon du groupe. Cela mène au départ du batteur du groupe, Thomas « Thomen » Stauch, qui n’aime pas la direction plus progressive que le groupe veut explorer.

En 2006, ils produisent A Twist in the Myth qui est selon moi, leur album le plus faible. Malgré de bonnes compositions, on sent que le groupe se cherche un peu sur quelques pièces. Mais les doutes sont vite dissippés avec leur dernière offrande, At the Edge of Time, parue en 2010. On a droit à un mélange de tous les styles explorés par le groupe au fil des années. Un vrai petit bijou que je vous conseille fortement d’écouter si vous avez aimé l’extrait accompagnant cet article.

Selon moi, ce groupe, qui est arrivé à maturité depuis un bon bout déjà, est loin d’avoir fini de nous impressionner! Ils sont un exemple de longévité, de persévérance et, surtout, de passion! Longue vie aux bardes du metal

Plus de contenu