La semaine dernière, je me suis retrouvé au volant de la toute dernière génération du Volkswagen Touareg. Introduit en 2002, ce véhicule s’est forgé une très mauvaise réputation au cours de ses premières années de commercialisation, principalement en raison de problèmes de fiabilité chroniques. De plus, il fallait débourser un montant astronomiquement élevé pour mettre la main sur un exemplaire. Rien de bien invitant là , vous en conviendrez.
À tel point que les ventes de l’utilitaire allemand ont périclité au fil des années — il s’en vendait moins de 200 par année au Québec à la fin de la dernière décennie. Plusieurs ont alors cru que Volkswagen était pour mettre fin à l’aventure.
L’an dernier, une tentative ultime pour sauver ce véhicule chez nous a été mise de l’avant : l’arrivée d’une motorisation diesel. Puis, pour 2011, une toute nouvelle génération. Là , on commence à parler.
L’ancienne génération
En juin 2010, j’ai mis à l’essai l’ancienne génération du Touareg. J’avais peu de choses à reprocher au véhicule en ce qui a trait à son comportement routier. Cependant, la qualité de l’habitacle et de la présentation intérieure laissait à désirer, surtout en constatant qu’il fallait toujours débourser plus de 50 000 $ pour ce véhicule. De plus, pour ce prix, l’équipement de série brillait par sa pauvreté.
On avait déjà vu de meilleurs rapports qualité/prix, disons.
Je me suis ensuite retrouvé au volant d’une version 2011 munie d’un moteur V6 de 3 litres turbodiesel qui produit 225 chevaux et 406 livres-pieds de couple.
Les points négatifs
D’abord, précisons une chose : le Touareg est toujours un véhicule dispendieux. La version que j’avais à l’essai affichait un prix de 63 000 $. À l’intérieur, toutefois, la présentation visuelle est nettement plus intéressante, de même que la qualité des matériaux utilisés. Cependant, avec 16 000 km au compteur, on pouvait entendre quelques cliquetis ici et là , ce qui laisse présager un doute quant à la qualité de l’assemblage.
Puis, la déception se poursuit en constatant que pour le prix, l’équipement de série était toujours aussi pauvre : on n’a pas d’accès ni de démarrage sans clef, pas de sièges ventilés et aucune caméra de recul (!). À plus de 60 000 $, voilà des éléments qui devraient faire systématiquement partie de l’équipement de série d’un véhicule haut de gamme.
Cependant, l’agrément de conduite a été porté à un autre niveau. Même si on appréciait chaque balade avec l’ancienne mouture, on aime davantage la solidité et l’aplomb du nouveau Touareg. Surtout, on s’étonne de l’efficacité énergétique du moteur. J’ai parcouru plus de 1500 kilomètres au cours de ma semaine d’essai et j’ai maintenu une moyenne de consommation de 8,1 litres aux 100 kilomètres.
Ça, je dois l’avouer, ça m’a franchement impressionné.
Le Touareg n’est pas un mauvais véhicule. En fait, c’est toute une machine et pour ceux qui aiment s’aventurer hors route, vous ne trouverez pas mieux sur le marché, à l’exception peut-être des produits Land Rover. Cependant, il faut encore avoir les poches pleines pour profiter des atouts du Touareg.
Un pensez-y bien.
Pour une autre opinion sur le Touareg : http://auto.sympatico.ca/essais/6122/volkswagen-touareg-2011-le-porte-etendard-rafraichi