Certaines féministes ont accusé les hommes d’être responsables de tout ce qui allait mal sur cette planète et ont affirmé que c’était à cause d’eux si les femmes se retrouvaient dans des situations socioéconomiques défavorables. Elles leur ont dit qu’ils étaient tous des violeurs et des violents en puissance, qu’ils ne communiquaient pas, qu’ils étaient insensibles et inexpressifs, qu’ils ne pensaient qu’au sexe tout en étant incompétents, qu’ils étaient des pères absents, qu’ils n’exprimaient pas leurs émotions, qu’ils étaient incapables d’engagement, qu’ils voulaient tout dominer… et quoi d’autre encore! Elles ont réécrit l’Histoire en essayant de démontrer que l’homme avait de tout temps exploité la femme.
Beaucoup d’hommes ont copié et confirmé ces discours mis de l’avant par les féministes radicales des années 60-70. Les hommes sont, à l’heure actuelle, le seul groupe contre lequel on peut déblatérer publiquement sans que personne, ni eux-mêmes, n’ose prendre leur défense. L’homme a laissé dire parce que lui-même en est venu à croire qu’aujourd’hui, être homme, c’est tout ce qu’il ne faut pas être. De héros, les féministes en ont fait des zéros. Remplacez le mot « homme » par le mot « nègre » dans certains discours féministes et vous constaterez le sexisme qui en émane.
Mais de plus en plus d’hommes réagissent à cette image négative, car ils ne s’y reconnaissent pas; de plus en plus d’hommes osent se lever pour rétablir les faits et dénoncer tous ces préjugés et stéréotypes. Le site Affaires de gars sert d’ailleurs de plateforme à ces hommes qui osent.
Cette chronique attirera l’attention sur les apports bénéfiques de la masculinité sur le couple, la famille, la société et l’évolution de l’humanité. J’y démontrerai la fausseté de plusieurs grands postulats du féminisme : le patriarcat, la non-communication des hommes, leur non-expression émotive, leur non-engagement…
J’espère que cette chronique permettra aux lecteurs de réhabiliter leur masculinité à leurs propres yeux et de se tenir debout devant leur compagne, tout en la respectant dans sa propre identité. Je ne voudrais surtout pas commettre la principale erreur du féminisme radical : accuser l’autre d’être le responsable au lieu de prendre la pleine responsabilité de mon être et de mon état.
On ne s’élève pas en rabaissant l’autre!
Source de l'image: http://www.journaldesfemmes.com/