Aller au contenu
Lincoln MKZ: Essai du stationnement automatique

Je n’avais jamais essayé, auparavant, une fonction semblable sur une voiture. Pour mes stationnements en parallèle, je devais procéder manuellement, comme la plupart des gens, depuis nombre d’années. Dans mes débuts, j’éprouvais beaucoup de difficulté à me stationner dans les petites rues étroites. Dès qu’il y avait une voiture derrière moi, je perdais mes moyens. J’avais peur que l’on se mette à me klaxonner furieusement.

Maintenant, les choses ont bien changé. J’ai gagné en assurance et je connais les distances de ma voiture. Ça aide toujours! Malgré cela, je dois avouer que l’amoureux de gadgets en moi ne pouvait s’empêcher d’essayer, à la première occasion, la fonction de stationnement automatique de la voiture que l’on m’avait gracieusement prêtée.

Aussi facile qu’un jeu d’enfant?

Les ingénieurs ont fait tout en leur pouvoir pour rendre la fonction la plus intuitive possible. C’est logique. Qui voudrait d’une fonction qui complique la vie de l’utilisateur au lieu de l’aider à gagner du temps?

Les étapes m’ont semblé très simples. Tout d’abord, on doit avoir repéré un espace de stationnement assez grand pour accueillir le véhicule. Après, on met notre clignotant du côté de ladite place : à droite si elle est du côté passager et à gauche si elle est du côté conducteur. Logique.

Pour que ça fonctionne correctement, je me suis rendu compte que je devais d’abord me mettre parallèlement à la voiture de derrière. Une fois qu’on est à la même hauteur, on peut activer la fonction de stationnement en appuyant sur un simple bouton. Évidemment, il faut être complètement arrêté. Il ne faut pas oublier d’activer son clignotant (s’il n’est pas activé, la fonction marche quand même, mais risque de ne pas vous montrer la bonne place de stationnement).

Après qu’on a appuyé sur le bouton, l’écran de la Lincoln nous indique qu’on est en train de chercher une place de stationnement à droite ou à gauche (en fonction du clignotant). On peut commencer à accélérer doucement en ligne droite vers la voiture du devant. Il ne faut pas oublier de vérifier régulièrement les alentours tout au long du processus. Un accident est si vite arrivé!

Normalement, lorsqu’on s’approche de la voiture de devant, le système aura trouvé la place que l’on souhaite. Il va alors nous dire de continuer à avancer. Lorsqu’on est rendu complètement au même niveau que la voiture de devant (ou même un peu plus), il nous dira de reculer.

À partir de ce moment, c’est la voiture qui gère elle-même ou presque le stationnement. Je dis « ou presque », car c’est nous qui contrôlons les freins. Le volant est toutefois contrôlé par le système. Pendant le processus, on peut entendre des petits bips. Il faut être attentif, surtout lorsqu’on arrive près de la voiture de derrière. En temps normal, la fonction s’arrête quand notre voiture arrive à quelques pieds devant la voiture de derrière. À ce moment-là, on peut avancer un peu pour bien placer l’auto.

Comme beaucoup de gens sont visuels, j’ai fait un petit schéma pour mieux vous expliquer les étapes à suivre. Évidemment, il est approximatif.

Vraiment utile?

Je dois avouer que j’ai été très satisfait de cette fonction. Une fois que l’on sait comment ça fonctionne (croyez-moi, ça vient vite!), on a de la difficulté à s’en passer. En termes de temps, ça prend grosso modo le même nombre de secondes ou même un peu moins de temps qu’un stationnement traditionnel où c’est le conducteur qui fait toute la manœuvre. Chaque fois, la voiture est bien placée : ni trop près ni trop loin de la chaîne de trottoir.  

Les capteurs m’ont apparu très efficaces. Lors d’un essai, il y avait un gros arbre de la ville qui penchait un peu vers la rue. Au lieu de le heurter, j’ai entendu un bip, ce qui m’a forcé à cesser la manœuvre.

Rappelons quand même que cette fonction est faite pour aider le conducteur et non pas pour remplacer son cerveau. Comme je le disais, il faut être vigilant tout le long de la manÅ“uvre… et ne pas oublier de freiner complètement avant que la voiture fonce dans celle de derrière.

Bref, je ne sais si ça va devenir un indispensable dans le monde de l’automobile, mais pour ma part, disons que je m’en ennuie déjà…

Cet article décrit mon expérience avec le stationnement automatique de la Lincoln MKZ. Il ne se veut pas un guide du stationnement automatique (tout comme les images accompagnant l’article). Pour plus de renseignements, il est préférable de consulter le manuel de votre voiture ou de votre constructeur. 


Plus de contenu