Ce sont des chercheurs de l’Université norvégienne de Sciences et de Technologie de Trondheim qui sont arrivés à cette conclusion. Selon eux, la psilocybine, le LSD et la mescaline n’auraient pas d’effets négatifs sur la santé mentale à long terme. En fait, dans plusieurs situations, il pourrait y avoir un lien entre la prise de drogues psychédéliques et un taux plus bas de troubles mentaux.Â
Pour mener leur enquête, ils ont utilisé des données de la US National Survey on Drug Use and Health. Ils ont étudié le cas de 130 152 adultes de la population américaine, pigés au hasard. Là -dessus, 21 967 individus, soit 13,4 %, ont avoué avoir consommé des drogues psychédéliques durant leur vie. Ils ont ensuite comparé les résultats des deux groupes et ont trouvé que la prise de drogues psychédéliques durant sa vie ou de LSD dans la dernière année ne pouvait expliquer la survenance de problèmes psychologiques. En fait, les utilisateurs de drogues psychédéliques avaient un taux plus faible de troubles mentaux, ce qui laisse croire que ce type de drogue pourrait avoir des effets positifs dans ce domaine.
D’après Teri S. Krebs et PÃ¥l-Ørjan Johansen, des scientifiques norvégiens qui ont participé aux travaux, les plantes psychédéliques ont été utilisées à des fins religieuses, médicales ou tout simplement pour célébrer depuis des milliers d’années. « Le LSD et la psilocybine sont régulièrement classés par les évaluations d’experts comme causant moins de dommage aux utilisateurs et à la société que l’alcool, le tabac et la plupart des drogues communes », ont-ils précisé. Ils ajoutent que peu de rapports indiquent que la prise de drogues psychédéliques serait responsable de problèmes de santé mentale à long terme.Â
L’étude affirme également qu’il n’y a aucune preuve que les utilisateurs de drogues psychédéliques soient touchés par ce qu’on appelle des « flashbacks ».
De plus, mentionnons qu’une autre étude, conduite par la University of South Florida, a révélé que les champignons hallucinogènes pourraient éventuellement être utilisés dans le traitement du trouble de stress post-traumatique.
D’autres études travaillent sur l’utilisation de drogues psychédéliques avec des patients en phase terminale, tentant de voir si ça pourrait les aider à accepter leur condition et leur permettre de vivre ces derniers moments en étant moins anxieux.Â
Aux États-Unis, plus de 30 millions de personnes ont consommé des drogues psychédéliques, alors qu’ils sont 100 millions à avoir pris de la marijuana.Â
Sources : Ultra Culture et Medscape