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« Le combat de l’année » : Chris Brown montre ses prouesses

Travailler en équipe


Chaque année, à Montpellier en France, 
se déroule le Combat de l’année. Il s’agit ni plus ni moins des Jeux olympiques pour le breakdance. En effet, les meilleurs danseurs de tous les pays s’y réunissent dans l’espoir de monter sur la première marche du podium. Même si le breakdance a été créé aux États-Unis, l’équipe américaine n’a pas savouré la victoire depuis 15 ans.

Dante (Laz Alonso), un ancien maître de cette discipline et roi du hip-hop, souhaite que les Américains décrochent enfin la première place. Pour ce faire, il fait appel à son ami Blake (Josh Holloway), un ancien entraîneur de basketball réputé qui n’est plus maintenant que l’ombre de lui-même. Dante lui propose de prendre en main l’équipe américaine. Après réflexion, il finit par accepter, mais impose une condition supplémentaire au contrat : l’entraînement se fera selon ses conditions.

Toutefois, le défi est de taille. Blake n’a que trois mois pour apprendre à une bande de danseurs à l’ego démesuré à travailler en équipe. L’un d’eux (Chris Brown) est reconnu pour son franc-parler.


Pas une révolution scénaristique


Du point de vue du scénario,
Le combat de l’année ne va pas révolutionner les choses. Il comporte plusieurs clichés associés au drame sportif : cesser de penser à soi, travailler en équipe et se donner à fond.

Sans grande surprise, le récit est également très patriotique. Pour s’en convaincre, on n’a qu’à écouter la bande sonore qui est très symphonique et qui rappelle parfois un hymne national ou une musique militaire.

Il est donc clair que l’on ne va pas voir Le combat de l’année pour la profondeur ni pour l’originalité de son scénario. Heureusement, il comporte quelques belles petites qualités. 

Des chorégraphies impressionnantes


Avant d’avoir vu ce film, je dois avouer que je connaissais bien peu de choses sur le breakdance. Je ne m’étais jamais vraiment donné la peine de regarder des B-Boy à l’oeuvre. C’était une grave erreur de ma part! De fait, les performances présentées à l’écran sont franchement époustouflantes. Bien sûr, les adeptes de cette discipline vont adorer, mais je pense que les néophytes (comme moi) peuvent avoir aussi beaucoup de plaisir en découvrant ce style de danse acrobatique.

Les scènes de danse (bien réalisées et bénéficiant d’un montage aux petits oignons) sont nombreuses, mais entrecoupées par des scènes de dialogue. On comprend vite que Benson Lee est dans son élément. En effet, le réalisateur américano-coréen a réalisé 
Planet B-Boy, un documentaire sur le Combat de l’année de 2005.

Il y a beaucoup d’éléments prévisibles, mais, à ma grande surprise, la fin m’a quand même relativement étonné. On tente de transmettre un beau message au public, mais pas forcément le même que d’habitude.
Certains pourraient finalement s’étonner de retrouver plusieurs produits de Sony (comme des tablettes, des télévisions et une PS Vita), mais il ne faut pas oublier que Sony Pictures est derrière ce projet. Personnellement, j’ai trouvé que ce n’était pas un placement de produits trop abusif et que ça ne transformait pas le long métrage en une vulgaire infopub. 

Verdict

En assistant à la projection du film Le combat de l’année, il ne faut pas avoir en tête que nous allons voir un film avec un scénario audacieux. L’intention de Benson Lee est clairement de faire découvrir le breakdance (et le monde des compétitions) à une nouvelle génération et je pense qu’il a atteint cet objectif.

Cote : 2,5 étoiles sur 5
Source image : Sony Pictures
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