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5 récits d’enfants meurtriers à vous glacer le sang!

Mary Bell

La jeune Mary Bell est probablement l’exemple le plus probant d’un enfant psychopathe. L’histoire de cette jeune fille donne froid dans le dos tout simplement parce qu’elle a commis ses délits de façon tout à fait fortuite.

Cette jeune Britannique a en effet assassiné sans raison apparente un jeune garçon de 4 ans en l’étranglant alors qu’elle s’apprêtait à célébrer ses 11 ans. Quelques jours plus tard, accompagnée d’une amie, elle pénètre dans un orphelinat et saccage l’édifice. Puis, la même année, les 2 fillettes kidnappent et assassinent brutalement Brian Howe, un bébé d’à peine 3 ans. Non seulement Mary Bell l’a-t-elle étouffé, mais elle a aussi tracé un M sur le ventre du garçonnet à l’aide d’un rasoir, en plus de lui lacérer les jambes, de lui couper des mèches de cheveux et de mutiler son sexe.

Mary Bell avait écrit une lettre et signé son nom lors du saccage de l’orphelinat, mais les policiers n’y avaient pas cru en raison, notamment, de l’âge prétendu de la jeune fille. Suite à son arrestation, plusieurs spécialistes ont tenté d’expliquer le comportement de la jeune fille, qu’ils ont attribué à son enfance difficile. En outre, sa mère aurait tenté de la tuer à plusieurs reprises. Étant prostituée, elle aurait même forcé sa fille à avoir des relations sexuelles avec quelques-uns de ses clients, et ce avant qu'elle ait 10 ans!

Mary Bell fut incarcérée pendant 12 ans. Elle a recouvré sa liberté en 1980 alors qu’elle était âgée de 23 ans.

Graham Young

Voilà un jeune criminel que l’on pourrait surnommer « l’enfant empoisonneur ». Young avait une fascination pour les poisons et les criminels ayant passé à l’histoire. Dès son enfance, il teste ses concoctions sur les membres de sa famille au point de provoquer la mort de sa mère en 1962. À 14 ans, Young venait de tuer sa première victime, et non la moindre.

Arrêté après qu’un de ses professeurs ait trouvé un cahier dans lequel Young avait dessiné des hommes morts et inscrit des notes morbides, Young sera incarcéré dans un hôpital à haute sécurité, ce qui ne l’empêchera pas d’empoisonner plusieurs co-détenus. Remis en liberté chez sa sœur à 23 ans, Young continue d’empoisonner des individus, dont 2 de ses collègues de travail qui trouveront la mort. Il est finalement arrêté et incarcéré à vie.

Barry Dale Loukaitis

Comment réagiriez-vous si votre mère vous disait qu’elle prévoit se suicider le jour de la St-Valentin et qu’elle vous invite à faire de même ? Dans le cas de Barry Dale Loukaitis, 15 ans, c’est par l’irréparable que son désarroi s’est prononcé. En effet, un beau jour de février, il pénètre dans son cours de mathématiques vêtu et armé comme un cow-boy. Puis, il ouvre le feu dans la classe en criant : « C’est quand même mieux que les maths, hein ? » Un courageux professeur a mis fin à ses plans en le neutralisant et en évitant qu’il prenne d’autres élèves en otage.

Si vous craignez de le voir au coin de votre rue, le jeune homme purge actuellement deux peines de prison à perpétuité auxquelles s’ajoutent 205 années de détention. Même son cadavre fera de la prison!

Lionel Tate

Voilà un cas qu’on n’élucidera jamais totalement. Tate fut condamné à la prison à perpétuité pour avoir assassiné une jeune fille de 6 ans que sa mère gardait. Pour expliquer le décès, le garçon a déclaré qu’ils jouaient au catch et qu’ils avaient voulu faire comme les pros. Or, confronté au fait que le corps de la jeune fille comportait plus de 35 traumatismes au crâne, au ventre et aux côtes, Tate a avoué qu’il lui a sauté dessus depuis les escaliers.

Le garçon, qui n’était âgé que de 12 ans, a subi un procès injuste en ce sens qu’il ne comprenait pas ce dont il était accusé. On l’a d'ailleurs photographié plusieurs fois en Cour pleurant à chaudes larmes. Sa sentence fut diminuée en 2004 et il fut remis en liberté en raison de l’injustice causée par le déroulement du procès. Toutefois, il retourna en prison peu après pour avoir braqué à main armée un livreur. Sa condamnation fut sévère : 30 ans derrière les barreaux!

Eric Smith

De nombreuses campagnes de sensibilisation contre l’intimidation sont mises en place depuis quelques années et ce n’est pas pour rien. Si les victimes vivent avec une profonde détresse psychologique, les moqueries qu’ils subissent peuvent aussi provoquer des actes de barbarie à la limite de l’imaginable. Ce fut le cas du jeune Eric Smith.

Eric Smith avait l’habitude de faire rire de lui à l’école. Peu gâté par la nature, il devait composer avec les injures lancées par les autres élèves sur ses épaisses lunettes, ses cheveux roux et ses oreilles décollées. Le 2 août 1993, la colère de Smith explose sur le jeune Derrick Robie, 4 ans. Smith parvient à l’isoler dans une forêt puis l’étrangle avant de le frapper avec des pierres. Sa rage continue de se déverser à travers les multiples sévices qu’il fait subir à sa victime, incluant des assauts sexuels. Le petit Robie finit par mourir sous les coups de Smith. Ce dernier avouera le meurtre quelques jours après l’enterrement du bambin.

Un psychologue a affirmé devant la Cour que l’intimidation subie par Smith ne pouvait expliquer la rage du garçon. En outre, il lui a diagnostiqué un trouble explosif intermittent l’empêchant de contenir ses pulsions. Malheureusement, cela n’a jamais pu être démontré. Smith est toujours derrière les barreaux au moment d’écrire ces lignes.

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