Nous avons présenté un essai de la Chevrolet Camaro ZL1 au début de l’été et avons souligné le caractère pratiquement ridicule de l’engin. De fait, elle est trop puissante (l’expression est faible) pour en apprécier la juste valeur. Avec près de 600 chevaux sous le capot, des freins gigantesques et un châssis vraiment rigide, ce bolide est réservé à une clientèle exclusive en manque d’adrénaline. Il faut être féru de muscle car et de moteur surpuissant pour acheter une telle machine. Mais voilà que General Motors récidive avec une autre version extrême (affirmons tout de même dans une moindre mesure) de la Camaro : la Z/28. Celle-ci est équipée d’un fougueux moteur et d’un ensemble de composants mécaniques spécialement conçu pour la piste.
La Z/18 est mue par le fameux bloc LS7 de Chevrolet, un V8 de 7,0 litres produisant 500 chevaux et 470 lb-pi de couple. Évidemment, la voiture est munie d’une transmission arrière et d’un différentiel autobloquant. La puissance du moteur est transmise aux roues grâce à une boîte mécanique à six rapports rapprochés. De plus, les freins conçus par Brembo sont en céramique et une suspension sport revue pour la piste ont été ajoutés pour augmenter le niveau de performance.
Cette version de la Camaro n’est pas en reste en ce qui a trait à la silhouette. Les concepteurs ont prévu un ensemble de carrosserie qui augmente l’aérodynamisme de la voiture, notamment grâce à un diffuseur arrière. À l’intérieur, les occupants profitent de sièges Recaro, mais peu de gadgets électroniques ont été installés à bord, question de ne pas alourdir inutilement le bolide. Le résultat est probant : près de 130 kilos en moins pour la Z/28 par rapport à la ZL1.
Vous pourrez faire l’acquisition d’une Chevrolet Camaro Z/28 bientôt chez votre concessionnaire GM. Le tarif sera plus intéressant que celui d’une ZL1 qui dépasse les 60 000 $.