D’entrée de jeu, les attentes étaient élevées envers cette parution, considérant l’immense succès remporté par les deux précédents albums (American Idiot en 2004 et 21st Century Breakdown en 2009) et la qualité des deux. Ces derniers avaient non seulement réconcilié les fans déçus depuis plusieurs années, mais aussi redonné à Green Day une notoriété, en plus de les remettre sur la voie du succès populaire en gagnant un nouveau public. Ces disques concepts étaient audacieux, brillants et accessibles. American Idiot, vendu à plus de 14 millions d’exemplaires, avait permis à Green Day de remporter l’album de l’année aux American Music Awards de 2005, l’album international de l’année aux BRIT Awards ainsi qu’aux Juno Awards, l’album rock de l’année aux Grammy Awards et j’en passe. Quant à 21st Century Breakdown, il s’était tout de même vendu à plus de 4 millions d’exemplaires, en plus d’être numéro un dans plusieurs pays, donnant aussi au groupe le Grammy de l’album rock de l’année lors de la 52e édition des Grammy Awards. Donc oui, la pression était énorme sur les épaules du trio.
J’ai probablement en moi ce côté ado qui aime bien… car au-delà de la déception lorsqu’on compare, c’est loin d’être mauvais, si on ne veut pas se casser la tête et juste avoir du bon temps. C’est un album beaucoup plus limité, beaucoup moins profond. Mais encore là , il y a un certain audace à arriver avec ce genre de disque. Billie Joe et cie savent bien qu’ils n’arrivent pas avec le produit attendu. Toutefois, ils ont quand même réussi à nous surprendre, et je ne serais pas surpris que le deuxième de la trilogie soit aussi pas mal différent.
Note : 7,5 sur 10