Le 1er mai approche à grands pas. Pour tout amateur de voitures anciennes, c’est LA date qui est encerclée sur le calendrier. Il faut savoir que c’est habituellement à ce moment que les propriétaires remettent leurs belles d’autrefois sur la route. C’est aussi à compter du mois de mai que les groupes qui organisent des réunions de voitures anciennes amorcent leurs activités. Bref, pour les propriétaires et les amateurs, le 1er mai, c’est en quelque sorte le début de l’été.
En ce qui me concerne, l’amour des voitures anciennes remonte à mon jeune âge. Au milieu des années 70, mon père avait fait l’acquisition d’une Pontiac Parisienne 1962 qui avait été conservée précieusement. Je me souviens que les plastiques qui recouvraient les tapis de bas de porte n’avaient même pas été retirés. Je ne pourrais même pas vous dire à quel point j’appréciais les moments où on se baladait à bord de cette voiture qui me semblait sortie d’une autre époque.
Je rêvais un jour qu’elle me revienne de droit. Malheureusement, mon père l’avait prêtée à un de ses frères qui s’était retrouvé sans voiture et, pris d’un moment d’égarement (je reste poli), il l’avait refilé à quelqu’un pour une poignée de dollars. Elle me fait encore mal, celle-là !
À mon tour
Les années ont passé et, alors que je franchissais la trentaine, je me suis dit que c’était à mon tour. Je me suis donc procuré une vieille bagnole, une Pontiac Parisienne… 1960. Je venais de m’acheter une maison à l’époque et mon budget ne me permettait pas de folie. En conséquence, j’ai acheté une voiture qui n’avait pas été restaurée et qui avait besoin de petits soins. Néamoins, pour seulement 2500 $, je réalisais un rêve. Depuis, j’ai toujours eu une ou plusieurs voitures anciennes garées chez moi.
Je suis à terminer la restauration d’une Pontiac Parisienne 1967 et je viens de faire l’acquisition d’une Lincoln 1975. Si j’en avais les moyens, j’en aurais 50. Non, 100; non, 200…
Une passion qui devient un métier
Le hasard ayant bien fait les choses, je gravite aujourd’hui, de par la nature de mon métier, autour de l’univers de la voiture ancienne. Inutile de vous dire que j’adore ce que je fais pour le compte du site auto de Sympatico où je signe régulièrement des articles sur les voitures anciennes. J’ai l’occasion de rencontrer, l’été venu, des gens passionnés qui me parlent de leurs voitures et qui me racontent leurs histoires. C’est de l’or.
Ainsi, en ce 25 avril, vous comprendrez que j’ai quelques fourmis dans les jambes. La belle saison approche et j’ai déjà hâte de me pointer à mon rassemblement de voitures anciennes de 2012.
Et vous, qu’est-ce que ça vous dit les voitures anciennes?
J’ai envie de vous lire.