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Avenged Sevenfold et « Hail To The King » : 8,5 couronnes sur 10

D’entrée de jeu, je vous dirais que si City Of Evil (paru en 2005) a toujours été mon préféré, le nouvel album vient remettre les choses en perspective. 

Un album différent

Effectivement, le tempo est un peu plus lent, le disque plus lourd, mais toujours mélodique. Cet album aurait presque pu paraître vers la fin des années 80 ou au début 90 tellement l’influence de cette période est présente; mais rassurez-vous, c’est un disque bien de son temps. Les gars maîtrisent leur art, ils ont le plein contrôle sur ce qu’ils font et cette confiance se dégage tout au long du disque. 

Il y a fort à parier que ce souffle nouveau vienne en partie du nouveau batteur, Arin llejay, qui, dans sa façon de taper sur sa batterie et de créer les rythmes me fait drôlement penser à Lars Ulrich de Metallica. D’ailleurs, je ne sais pas si j’avance ça à tort, mais cet album à la couverture noire me fait vraiment penser au célèbre album noir de Metallica. J’irais même plus loin en vous disant que ce disque pourrait avoir, sur la carrière d’Avenged Sevenfold, un impact similaire à ce dernier, lequel a été un tournant majeur dans la carrière de Metallica. Je pousse l’audace un peu plus loin : disons qu’Avenged Sevenfold pourrait très bien être ce groupe qui reprend le flambeau comme tête d’affiche dominante du metal/hard rock pour les prochaines années. Son nouveau matériel se jouera très bien live en tournée, dans les arénas et stades du monde entier.
Pour revenir et conclure sur la comparaison avec Metallica, je vous mets au défi d’écouter Shepherd Of Fire sans lui trouver des ressemblances avec Wherever I May Roam, ou encore, This Means War vs Sad But True. Quelques exemples parmi d’autres.
Sinon, au-delà des ressemblances, le disque est réellement solide, et ce, à toutes les positions. Bon, je vais y aller d’un autre sacrilège en disant que j’aurais pris une deuxième ballade sur le disque. Acid Rain est superbe, mais j’en aurais pris encore.
Conclusion
Hail To The King, c’est un peu comme si les gars s’étaient retrouvés ensemble et avaient décidé de se balancer des opinions pour faire le disque rock dont ils rêvaient depuis un bout. En tout cas, ça ressemble à ça. Ce qui est certain, c’est que la recette semble fonctionner. Si, personnellement, j’aurais préféré un peu plus de créativité, il faut reconnaître que c’est un disque fort efficace qui devrait réunir les fans de la première heure, aussi ceux qui ont préféré les dernières années et même faire gagner un nouveau public à la formation. Parmi les moments forts : Requiem, Doing Time (chanson-titre) et Heretic.
Note : 8,5 couronnes sur 10
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