The Wall Street Journal dévoilait, il y a quelques semaines, que le fondateur de Best Buy, Richard Schulze, travaillait de concert avec la banque Credit Suisse dans l’objectif d’explorer la possibilité de privatiser le détaillant électronique Best Buy (BBY-N). La presse anglophone suggère ce matin que lesdites démarches vont bon train.
Cette même source suggérait alors que Richard Schulze pourrait soit privatiser lui-même Best Buy, de par l’entremise de quelques partenaires financiers, ou tenter de vendre sa participation au plus offrant.
Or, ce matin, et selon une dépêche de Bloomberg, l’homme d’affaires de 71 ans serait dans le processus de recruter des dirigeants exécutifs pour l’aider dans la privatisation de l’entreprise. Des anciens haut placés du détaillant serait dans la mire de M. Schulze, dont J.D. Wilson et Brad Anderson, notamment.
Des firmes privées seraient également considérées pour investir dans la nouvelle entité.
M. Schulze pourrait vouloir être à la recherche d’options pour son principal actif. Sa participation vaudrait au moins 1,4 milliard, alors que la capitalisation boursière totale du détaillant dépasse de peine et de misère le cap des 6 milliards.
Le rachat de Best Buy pourrait coûter 30 $ US par action pour convaincre les investisseurs de longue date de céder leurs titres boursiers, selon l’analyste de BB&T, Anthony Chukumba. Une somme de 11 milliards de dollars US serait donc suffisante aux yeux de plusieurs.
Le titre boursier en question s’échange dans une fourchette oscillant entre 16,97 et 28,53 $ US depuis la dernière année. Il est en hausse de 5,69 %, à 18,77 $ US, lundi matin, dans l’espoir de voir M. Schulze et son groupe racheter l’entreprise en offrant une prime aux actionnaires actuels.