Aller au contenu

BMW M5 : toute une machine!

Auteur: Francis Brière
Partagez : facebook icon twitter icon
BMW M5 : toute une machine!

La course aux puissants moteurs n’est pas encore terminée. Il semble que les constructeurs proposent des bolides toujours plus rapides, équipés de blocs toujours améliorés, moins gourmands et produisant plus de puissance que le modèle précédant. Tant mieux! Mais où s’arrêtera donc cette folie?

Ici, la voiture qui nous intéresse est un sleeper par excellence. Vous êtes au volant d’un engin redoutable, muni d’un attirail capable de vous propulser à des vitesses vertigineuses. Pour environ 100 000 $, vous obtenez une berline armée de 560 chevaux et 500 lb-pi de couple. On estime son accélération de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes, et ce, malgré ses presque 2000 kilos! Tout cela, pour une consommation d’environ 11,0 litres aux 100 kilomètres. Remarquable!  

Toutefois, il y a deux problèmes avec la BMW M5. En premier lieu, cette berline surpuissante ne transmet pas au conducteur la sensation de la route. De fait, lorsque vous vous trouvez derrière le volant, vous ne ressentez pas cette impression de vitesse. Un petit coup d’accélérateur et on passe de 80 à 180 km/h en quelques secondes, sans s’en apercevoir. En deuxième lieu, nous sommes au Québec! Qu’on le veuille ou non, nos routes, nos lois et notre culture rendent l’utilisation de ces bolides impossible. Vous bénéficiez de 560 chevaux sous le capot de votre berline, mais vous devez la conduire comme si c’était une sous-compacte!   

Malgré le fait que bien des automobilistes rêveraient de posséder une BMW M5, l’achat d’un tel bolide chez nous ne fait aucun sens. C’est trop! Et puis, vous me parlerez de ce sentiment de frustration qui vous habite au volant d’un engin aussi puissant. Quel intérêt de conduire un bolide semblable derrière un poids lourd, sur une route parsemée de trous et de bosses, quand on ne peut exploiter qu’une partie de sa puissance? Mais quand même, quelle machine!

Plus de contenu