La famille BMW compte sur un nouveau venu depuis quelques mois : le X1. Un peu forcé par la concurrence qui propose des utilitaires compacts de luxe (Mercedes GLK, Audi Q5 et Q3 prochainement), BMW a fait traverser l’Atlantique à son petit utilitaire qui roule en Europe depuis plus d’un an.
J’ai été invité au lancement canadien de ce X1 en avril dernier. J’avais eu un coup de cÅ“ur lors du court essai de quelques heures que nous avions alors réalisé. Cependant, j’aime toujours reprendre le volant d’un véhicule à la suite d’un lancement afin de faire un essai plus prolongé. Les impressions peuvent parfois varier.
Pas dans le cas de ce X1. La séduction a encore frappé. Est-ce parce que le X1 est un véhicule exceptionnel en tous points? Non.
Mais il répond, à mon humble avis, à bien des attentes des consommateurs, à l’exception du prix, bien sûr; nous sommes chez BMW.
Ses atouts
Pourquoi le X1 m’a-t-il tant séduit? D’abord, son format. Il n’est ni trop petit, ni trop gros. Deux adultes et deux enfants y seront très à l’aise et l’espace arrière permet de ranger tout l’équipement nécessaire pour le camping ou la randonnée.
Au plan de la conduite, encore une fois, son format fait en sorte que le X1 est hyper maniable. Le fait que son châssis soit fortement inspiré de celui d’une série 3 Touring n’y est pas étranger. On a vraiment l’impression de conduire une voiture.
Mais la cerise, c’est la mécanique. BMW a boulonné sous le capot un moteur à 4 cylindres de 2 litres biturbo. Ce dernier propose une puissance de 241 chevaux et un couple de 258 livres-pieds. Ça, mes amis, c’est suffisant pour laisser bien du monde dans la brume sur un départ arrêté.
Franchement, les accélérations sont aussi étonnantes que souples. On ne cesse de se répéter : « C’est un moteur à 4 cylindres, ça? »
Une boîte automatique à huit rapports travaille de concert avec cette mécanique, ce qui permet d’abaisser la consommation d’essence à vitesse de croisière. Et cette consommation, parlons-en. Si vous évitez les bouchons de circulation – un exploit si vous demeurez dans la grande région de Montréal —, vous obtiendrez une moyenne qui oscillera autour de 8 litres aux 100 kilomètres, peut-être moins.
Autant de puissance et une consommation raisonnable, ça me plaît.
En prime, le X1 est très agréable à conduire. On n’a qu’une envie : enfiler les kilomètres au volant.
Ses moins
Mais bon, rien n’est parfait chez BMW. Le coût d’acquisition du X1 va en faire grincer quelques-uns des dents. À 38 500 $ en version de base, on dépasse rapidement les 45 000 $ avec les taxes. Et l’on sait que l’entretien d’un véhicule BMW, ce n’est jamais économique.
Mais bon, pour ceux qui en ont les moyens, ça demeure un petit véhicule fort intéressant.
Pour en apprendre plus sur le X1, je vous invite à lire l’article que j’avais pondu à la suite de son lancement en avril dernier.
Bonne lecture! Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser.