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Bulletin final des Glorieux : ce n’est pas glorieux…

Je sais ce que vous allez me dire : « La saison n’est même pas finie innocent! Tu penses pas que t’es un peu en avance? » Oui, justement, je suis en avance. Pourquoi? Parce qu’une autre game ne changera pas le fait que Micheal Blunden ne sert crissement à rien sur une glace. Et aussi parce que je veux devancer le journaliste Pierre Ladouceur. Vous savez, celui qui fait les bulletins hebdomadaires du CH dans La Presse? Ouais, ben c’est une histoire personnelle entre nous deux. Voyez-vous, c’était mon idée, les bulletins, et il me l’a volée. Je lui en avais parlé au cours d’une soirée-bénéfice pour l’Association des malades du lobe d’oreille. Deux semaines plus tard, je me réveillais dans une baignoire pleine de glace avec deux lobes d’oreilles en moins et une copie de La Presse du jour, où monsieur Ladouceur publiait son premier bulletin. Voilà. Donc, devance-moi maintenant, PL !

Commençons par l’attaque :
Je ne sais pas pour vous, mais le système « un trio offensif, trois trios pour passer le temps Â», j’suis comme pas sûr.  Desharnais, Cole et Pacioretty ont connu une trèèèèèès bonne saison, et ce, même s’ils faisaient face à la crème de l’adversaire chaque soir, mais faut quand même les aider un peu! Plekanec s’est démené toute l’année avec des pee-wee et a quand même réussi à inscrire plus de 50 points, lui qui ne fait peur à personne, pas même les joueurs Tim Horton. Ce serait l’fun de lui fournir des ailiers dignes de ce nom pour que l’autre équipe arrête de se dire : « ah, c’est juste le dude qui porte des cols roulés Â». Pour le reste, Eller et Leblanc ont montré de belles choses même si ces belles choses arrivaient la plupart du temps alors que l’équipe se faisait rincer solide. N’empêche, j’ai hâte à la saison suivante pour suivre leur progression.  S’ils jouent avec n’importe qui d’autre que Gomez, Blunden, Nokelainen et Enquchose, ça devrait bien aller. 
Note globale pour l’attaque : 4/10 (le trio de Desharnais vaut 3 là-dessus)
 
En défense :
Oui, c’est vrai, Markov a manqué cruellement à l’équipe, certains défenseurs étaient encore un peu verts et Subban a semblé vivre la proverbiale guigne de la 2e saison avant de se botter le cul après les Fêtes. Bref, c’était écrit dans le ciel à partir du début de la saison que le territoire du CH allait donner ben de la job aux chauffeurs de zambonis de la ligue. En plus, le départ du gros Gill, le jeu plein de trous de Weber et l’arrivée de deux de piques aux salaires de dames de cœur (lire Kaberle et Campoli) ont forcé Gorges à ramer comme un défoncé toute l’année. Il a certainement dû battre le record de litres de Gatorade bus par un joueur en une saison. Une chance qu’Emelin était là pour étamper au-delà de 200 joueurs adverses, sinon y’aurait pas eu grand-chose de positif à dire. En fait, c’est pas mal juste ça.
Note globale de la défense : 3/10 (mais ça va se replacer… si Markov peut éviter de se tordre une cheville en jouant aux fers pendant l’été)
 
Dans les buts :
Carey Price n’a pas eu une saison facile et celle-ci s’est terminée récemment sur une note qui l’exprime on ne peut plus clairement. Et maintenant, tous les joueurs de la ligue savent qu’en fusillade, y’a un trou de la grosseur de la planète Mars du côté du bouclier. Non, Carey va avoir du travail à faire cet été. Bon, loin de moi l’idée de lui lancer la puck en disant qu’il est un des grands responsables de la débandade du Tricolore cette année, mais on s’attend d’un gardien-étoile qu’il vole des matchs de temps en temps. La saison nous a permis de comprendre que Price n’est pas l’ombre de l’ongle du petit doigt du fils de 2 ans de Dominik Hasek. Pour Budaj, ben y’a pas joué souvent et quand il a joué, il a eu l’air d’un gars qu’y’a pas joué souvent, c’est pourquoi on ne l’a pas fait jouer souvent. Bref, c’t’un cercle vicieux et à moins que Budaj joue tout l’été dans une ligue en Argentine, ça risque d’être pareil l’an prochain. 
Note globale pour les gardiens : 4/10 (enwoye Carey, prends le taureau par les cornes! De cette manière-là, y va peut-être comprendre…)
 
Et finalement, les unités spéciales :
Notre jeu de puissance est parmi les moins efficaces de l’univers, mais notre travail en désavantage numérique nous place parmi l’élite. C’est-tu ça qu’on appelle la schizophrénie? En tout cas, je vais taire le nom du gars qui s’occupait de concevoir les jeux en avantage numérique. Tsé, y’a une famille pis je voudrais quand même qu’il arrive à se trouver un emploi pour la faire vivre. L’avantage numérique du CH est basé sur le principe du « gros gars qui a une méga garnotte à la pointe Â». Le positif dans tout ça, c’est qu’on peut clairement mettre le doigt sur le bobo : y’en avait pas ! Souray Streit, Bergeron et Wiznewski avaient tous fait du CH une terreur en surnombre. Maintenant, à moins que PK se mettent à ajuster son tir comme le gars dans le film Mighty Ducks, je changerais de stratégie.
Note globale pour les unités spéciales : 5/10 (c’est la logique même!)
 
Malgré tout, on peut se dire que le meilleur est à venir. Gardons espoir, chers fans du Canadien, et nous serons récompensés.  Selon mon contact dans le milieu de l’optométrie, Timmins s’est acheté des lunettes…

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