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La décision, transmises plus tôt cette semaine par les dirigeants de Toyota Canada simultanément avec ceux des États-Unis, les deux seuls pays où la marque avait une présence, s’explique notamment par la faiblesse des vente de la compagnie, et la chute qu’elles enregistraient.
Ainsi, au meilleur de sa forme, la compagnie vendait quelque 175 000 véhicules annuellement aux États-Unis. L’an dernier, elle a à peine atteint 50 000, et 4600 seulement au Canada. Il faut dire que Scion s’était donné une mission exigeante: atteindre les jeunes conducteurs et les amener au sein de la famille Toyota.
Globalement, la compagnie a plutôt bien réussi, affichant une clientèle âgée en moyenne de 39 ans, une des plus jeunes de l’industrie. Mieux encore, quelque 65% des clients en étaient à une première transaction chez Toyota.
En août, la compagnie cessera totalement ses activités, éiminant du même coup le modèle de la petite coupé Scion tC qui profitera auparavant d’un soubresaut de popularité grâce à un modèle exclusif.
Quant aux autres modèles, les iM et FRS, ils seront transférés directement chez Toyota, tout comme le sera la production du petit utilitaire sport C-HR, dévoilé en décembre au salon de Los Angeles.
Les propriétaires de voitures Scion ne sont cependant pas laissés à eux-mêmes. Dès à présent, ils peuvent se présenter chez n’importe quel concessionnaire Toyota qui est autorisé à assurer la garantie et l’entretien de leurs véhicules.
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