FORD PINTO : AUTOPSIE D'UN DÉSASTRE
Depuis les débuts des voitures électriques sur le marché, la même inquiétude revient toujours sur le tapis : l’autonomie limitée. Si bien qu’on parle dans le milieu d’anxiété reliée à cette fameuse autonomie.
Il faut avouer que le phénomène est compréhensible. À ses débuts, une Nissan LEAF proposait quelque chose comme 120 kilomètres d’autonomie. Il en était de même pour les autres produits similaires, à l’exception de la Tesla Model S, hors prix.
Avec 120 kilomètres de liberté, il est évident qu’il faut prévoir ses déplacements et ses temps de recharge.
Cependant, lorsque l’autonomie passe le cap des 400 kilomètres, on se met à penser autrement.
J’ai eu l’occasion de vivre cette sensation la semaine dernière alors que je mettais à l’essai la Chevrolet Bolt 2017.
Lorsque j’ai récupéré le véhicule, la limite indiquait 402 kilomètres. Aucun stress.
Je me suis donc promené quelques jours sans avoir à charger la voiture. Avec d’autres produits électriques, il faut procéder à une recharge quotidienne. Lorsqu’on revient à la maison et que le compteur indique qu’il nous reste 30 km d’autonomie, on ne peut prendre le risque de ne pas faire le plein d’énergie pour le lendemain. Avec la Bolt, j’ai vu un chiffre de 369 le premier jour, 329 le deuxième, 279 après le troisième.
À ce moment-là, une petite recharge et hop, on remonte autour de 400 kilomètres.
Je le répète, pas de stress.
Bien sûr, pour de plus longs déplacements, il faut penser autrement. En fait, tout est une question de planification.
J’aurai l’occasion d’y revenir cette semaine alors que je me suis fait prendre comme une verte recrue au moment où je planifiais un aller-retour à Québec. J’en profiterai aussi pour vous indiquer comment se comporte la voiture et vous donner quelques conseils pour maximiser le rendement énergétique de toute voiture électrique.
En attendant, si la Bolt vous intéresse, passez faire un essai. Je vous garantis une chose : vous allez en ressortir impressionné.
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