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Critique BD : Green Arrow – La guerre des Outsiders

Arrow est une série télé que j’affectionne beaucoup. Évidemment, avant la série télé, il y a eu les comics mettant en vedette l’homme à la capuche. L’engouement pour cette série télé a inspiré des auteurs de BD à nous proposer de nouvelles aventures mettant en vedette le Justicier. Il y a plusieurs mois, je vous avais parlé de Machine à tuer, le premier tome d’une nouvelle série, dont le principal protagoniste était le super héros au capuchon vert. La guerre des Outsiders, le second épisode, est paru il y a quelques semaines. J’ai enfin eu la chance de le lire et voici ce que j’en ai pensé. 

Sans vous résumer tout le premier tome (ce serait long et fastidieux), rappelons seulement que Green Arrow a été mis au courant de l’existence d’une société secrète : les Outsiders, c’est-à-dire 7 clans représentant chacune une arme qui veille à l’équilibre politique et économique de notre planète. Malheureusement, depuis que certains membres ont été corrompus, il y a une guerre dans leurs rangs.

Si Oliver Queen avait goûté un peu à cette guerre dans le premier tome, il en est un membre à part entière ici. Il va même être au centre d’une opération visant à empêcher les clans rebelles de mettre à exécution leur plan visant à mettre le monde à leurs pieds. Oliver va même, pour ce faire, devoir retourner sur son ile, l’ile sur laquelle il a été emprisonné des années et où il est devenu un super-héros. Cette visite douloureuse va lui rappeler de mauvais souvenirs et il va même faire la rencontre de quelqu’un qu’il pensait mort depuis longtemps…

Contrairement à d’autres albums de super-héros, La guerre des Outsiders ne se passe pas dans une seule ville, mais partout sur la planète. En fait, Arrow ne passe presque pas de temps à Seattle, sa métropole. Une grande partie du récit se déroule plutôt à Prague et, comme je viens de le dire, sur son ile.

Personnellement, j’ai bien aimé que les auteurs nous sortent de notre zone de confort. Je ne me lasse jamais de voir d’autres lieux que des villes américaines. D’ailleurs, à plus d’un niveau, ce deuxième tome, tout comme le premier, s’éloigne de l’album standard du super-héros.

Bien sûr, il y a des méchants et des super pouvoirs, mais la mythologie (ici inspirée des Amérindiens et des Vikings) occupe une place de choix dans l’intrigue, ce qui, je dois l’admettre, est plutôt rare dans ce type d’oeuvre. Cependant, je vous rassure tout de suite, c’est loin d’être désagréable. J’ai bien aimé voir chacun des 7 clans, même si, au final, on n’en a pas appris davantage sur eux.

Le personnage d’Oliver Queen m’a semblé, de son côté, peut-être un peu plus mature et impulsif que celui de la série télé. Malgré cela, j’ai bien aimé l’homme, mais aussi le super-héros. C’est l’un de mes préférés de l’univers de DC Comics et ce n’est pas La guerre des Outsiders qui va me faire changer d’avis!

Tout comme l’intrigue, le dessin fait moins super-héros. Il est moins détaillé que dans d’autres ouvrages et laisse une plus grande place à l’interprétation et l’imagination. Les environnements sont souvent absents et les ombres sont nombreuses. Toutefois, cela n’empêche pas la série d’être l’une des plus « artistiques » et audacieuses sur le plan graphique du monde des super-héros. 

Verdict

Ce deuxième tome nous en donne pour notre argent. Green Arrow n’a jamais été en aussi grande forme! Si vous avez aimé le premier épisode, procurez-vous sans hésiter La guerre des Outsiders!

Green Arrow – La guerre des Outsiders 

Jeff Lemire, Andrea Sorrentino et Denys Cowan

176 pages

Urban Comics

Cote : 4,5 étoiles sur 5.

 

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