1) Vous pourrez voir Jérémy Demay commencer sa tournée de spectacles dans le cadre du festival Juste pour rire dès le 18 juillet. Son premier one man show sera présenté au théâtre Jean Duceppe et mis en scène par nul autre que Mike Ward. Jérémy s’est fait découvrir grâce à En route vers mon premier gala et la suite ne peut qu’être prometteuse.
Q : Le titre de ton premier spectacle est « Ça arrête pu d’bien aller ». As-tu donné ce nom à ton show pour envoyer un message à une ex qui n’avait pas cru en ton rêve de devenir humoriste?
Jérémy : Non! (Rires) J’ai choisi ce titre de spectacle, car il représente ma vision du monde. Les gens focalisent sur le 20 % qui ne va pas bien dans leur vie alors qu’en réalité, 80 % de tout ce qu’ils font va super bien! Je voulais faire un show qui me représente et je suis un homme heureux. Alors, je raconte ce que je vis, ce que je veux et ce que je souhaite aux gens : le bonheur. C’est un show intime où je parle de mes hontes et de l’acceptation de soi. Je voulais être honnête. Je ne voulais pas « chialer » non plus dans mon spectacle et parler des trucs qui vont mal. Le monde a assez de « marde » comme ça, je ne veux pas être celui qui en rajoute. On en parle déjà suffisamment dans les médias de toute façon. Et est-ce que ça aide vraiment d’en parler? Moi, je ne lis pas les journaux et je n’écoute pas vraiment les nouvelles. Sinon, ça me déprime. Je préfère focaliser sur le positif et faire du bonheur aux gens.
Q : Dans ton spectacle, tu parles de la relation homme-femme. Est-ce que c’est le moment dans le show où tu te vides le cÅ“ur sur les filles?
Jérémy : (Sourire) Non, pas du tout. Je les aime, moi, les femmes. J’explique simplement dans mon spectacle que nous, les hommes, on a de la difficulté à savoir ce que nous sommes. On est perdus bien souvent, puisque les filles veulent inconsciemment sortir avec des filles. On ne sait plus comment être.
Q : Tu es très proche de tes fans; leurs commentaires te touchent beaucoup. Quelle est la plus belle chose que tu as entendue après un spectacle?
Jérémy : Une fille m’a raconté que son amie avait le cancer, qu’elle n’avait pas eu le courage encore de se raser la tête, mais qu’après mon show, elle l’avait fait. Elle m’a envoyé les photos avant et après, et j’étais super touché. Sinon, je crois que le plus beau commentaire que j’ai eu est venu d’un couple. Ils me racontaient qu’ils avaient adoré le show et après, dès qu’ils étaient rentrés, ils avaient fait l’amour. Puis, la fille est tombée enceinte ce soir-là . Ça faisait 6 ans qu’ils essayaient d’avoir un enfant. Tu vois, j’ai participé un peu à ma façon à la création! (Sourire)
Q : Tu as participé hier au rallye des médias pour une bonne cause. Avez-vous gagné la première place?
Jérémy : Oui, c’était vraiment l’fun de participer à ce rallye pour célébrer l’humour québécois. Capital One offrait 1000 $ en don à chacune des équipes pour donner à la cause de leur choix. Nous, nous avons décidé de donner notre montant pour le cancer. Au début, j’étais très confiant de gagner et finalement, j’ai terminé dernier! (Rires)
Q : Jérémy, tu es un homme qui rayonne de bonne humeur. Y a-t-il un moment où on aurait eu le plaisir de te voir fâché?
Jérémy : Oui, au Gala « chialage » d’Emmanuel Bilodeau, je fais un numéro avec Billy Tellier. C’est un duo assez improbable et on se gâte. Là , vous allez me dire que c’est facile pour moi de « chialer » parce que je suis Français! (Sourire) Mais non, ça vaut la peine de venir voir ça. Je « ne pogne pas les nerfs » aussi facilement que ça.
Q : Un Français, quand c’est trop heureux, ça dit quoi?
Jérémy : Un Français heureux, ça dit beaucoup trop de mots dans une phrase! Et ça gesticule pas possible!
Q : Ton spectacle en trois mots Jérémy?
Jérémy : Rires, bonheur et joie de vivre!
2) L’angélique et mordante Cathleen Rouleau présente son greatest hits au Zoofest. Selon elle, après deux ans à l’École nationale de l’humour, sept ans dans les bars et zéro one man show, il était temps de sortir un best of. Vous pourrez voir son spectacle du 14 au 25 juillet à Espaces des Arts. Vous ne serez pas déçus!
Q : Sept ans de matériel que tu as réussi à concentrer en 60 min. C’est juste parce que le Zoofest ne permettait pas de faire des shows de 4 h?
Cathleen : (Rires) Non… En fait, au départ, je ne devais pas faire de 60 min, je devais faire un « deux fois 30 min ». Mais l’autre personne a dû laisser tomber pour des raisons bien précises. Zoofest m’a donc demandé de faire 60 min. Puisque c’était une décision de dernière minute, je n’avais pas le temps d’écrire assez de matériel exclusif et efficace pour présenter un tout nouveau show. J’ai donc décidé de réunir mes propres classiques et de m’amuser à fond le caisson!
Q : Est-ce que ton show au Zoofest est un possible rodage pour ton premier one woman show?
Cathleen : J’aimerais bien te dire que oui, mais ce n’est pas encore dans les projets immédiats. Chose certaine, quand viendra le temps, j’aimerais avoir plus de « nouveau » que de « vieux »… Je parle de gags, là , pas de moyenne d’âge du public. (Sourire)
Q : Quelqu’un qui vient te voir en show peut s’attendre à ne pas voir…
Cathleen : Moi qui mange une chauve-souris… (j’essaye de grignoter avant le show si possible), des albinos qui jonglent avec du feu, huit éléphants en bobettes, Jacques Kirouac… Je ne le connais pas, j’ignore donc pourquoi il serait là ! Et un deltaplane, pour des raisons évidentes.
Q : As-tu une routine avant chaque spectacle?
Cathleen : Oui. Avant de monter sur scène, je fais un « Salut au Soleil », je mange huit raisins secs et je sacrifie une vierge! (Sourire) Non, sérieux, je n’ai pas de rituel. Il m’arrive souvent de me brosser les dents avant un show, mais ce n’est pas une source d’angoisse profonde si j’oublie…
3) Simon Delisle nous offre son premier show solo de 60 min cet été au Zoofest, un spectacle jumelant stand-up, anecdotes et impro. À ne pas manquer, du 15 au 21 juillet au Studio Hydro-Québec.
Q : Pour ce spectacle-ci, tu es tout seul dans ta loge. Vas-tu te permettre des demandes extravagantes, par exemple qu’on trie tes M&M par couleurs?
Simon : Non non, moi je suis un gars bien simple dans la vie. En autant que, dans ma loge, il y ait un écran plasma, des masseuses, du champagne, du caviar, Kent Nagano et l’orchestre symphonique live comme musique de fond. Je suis un gars heureux… les choses simples.
Q : Est-ce que le stress est plus intense dans un show seul ou de groupe?
Simon : Difficile à dire, parce que dans un show en groupe, souvent ton succès va dépendre des autres humoristes, contrairement à un show solo où tu es le seul responsable de tout. Par contre, en groupe, le stress est peut-être moins intense étant donné qu’on est en gang et qu’on se sent plus forts. Alors, je dirais que le stress est peut-être un peu plus intense en solo.
Q : Est-ce que tes parents vont descendre du Saguenay pour venir te voir en spectacle?
Simon : Bien sûr. Mes parents sont sans contredit mes fans no 1. Ils sont au Saguenay, mais pour les grands événements comme mon gala Juste pour rire en 2012 et mon 60 min cette année, ils font toujours en sorte d’être présents. Ma sÅ“ur est venue me voir à ma première et mes parents étaient là à ma représentation du 17 juillet.
Q : C’est ton premier show juste à toi cette année au Zoofest. Quelques mots pour résumer ton excitation?
Simon : Boom! Paf! Pow!
Pour plus de détails sur la programmation du festival, consultez :
http://zoofest.com/fr, http://www.hahaha.com/fr et http://www.jeremydemay.com/