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Desiderata

Auteur: Sylvio Proteau
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Desiderata

J’avais 14 ou 15 ans lorsque j’ai reçu en cadeau une plaque avec un texte de philosophie positive. Je donnais déjà à mon jeune âge des cadeaux pour encourager les gens et les membres de ma famille : père, mère et sœurs.

De mon côté, lorsque je reçus ce texte magnifique, il m’a marqué. J’ai toujours été impressionné par la grande sagesse de ce texte. Je le lis encore parfois, car il est sur un mur de mon sous-sol. Je le partage avec vous et je vous suggère de le lire à l’occasion. Vraiment très beau.
Pour vous mettre en contexte : desiderata (du latin desiderata Â« des choses désirées Â», au pluriel : desideratum) est un poème en anglais consacré à la recherche du bonheur dans la vie.

Au cours des années 1960, il fut largement diffusé sans être attribué à Max Ehrmann (auteur), avec parfois l’affirmation qu’il avait été trouvé dans l’église Saint-Paul de Baltimore, au Maryland et écrit en 1692 (l’année de la fondation de l’église). Les héritiers d’Ehrmann ont cependant continué à le faire figurer parmi ses Å“uvres. Référence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Desiderata
Voici donc ce texte d’une grande sagesse :

Desiderata
Max Ehrmann – 1927

Va paisiblement ton chemin à travers le bruit et la hâte,
Et souviens-toi que le silence est Paix.
Autant que faire se peut, et sans courber la tête,
Sois ami avec tes semblables.
Exprime ta vérité calmement et clairement,
Écoute les autres, même les plus ennuyeux et les plus ignorants;
Eux aussi ont quelque chose à dire.
Fuis l’homme à la voix haute et autoritaire;
Il pèche contre l’esprit.
Ne te compare pas aux autres, par crainte de devenir vain ou amer,
Car toujours tu trouveras meilleur ou pire que toi.
Jouis de tes succès mais aussi de tes plans.
Aime ton travail, aussi humble soit-il,
Car c’est un bien réel, dans un monde incertain.
Sois sage en affaires, car le monde est trompeur.
Mais n’ignore pas non plus que vertu il y a,
Que beaucoup d’hommes poursuivent un idéal
Et que l’héroïsme n’est pas chose si rare.
Sois toi-même et surtout ne feins pas l’amitié,
N’aborde pas non plus l’amour avec cynisme,
Car malgré les vicissitudes et les désenchantements,
Il est aussi vivace que l’herbe que tu foules.
Incline-toi devant l’inévitable passage des ans
Laissant, sans regret, la jeunesse et ses plaisirs.
Sache que, pour être fort, tu dois te préparer
Mais ne succombe pas aux craintes chimériques
Qu’engendrent, souvent, fatigue et solitude.
En deçà d’une sage discipline, sois bon avec toi-même.
Tu es bien fils de l’univers, tout comme les arbres et les étoiles.
Tu y as ta place. Quoique tu en penses, il est clair
Que l’univers continue sa marche, comme il se doit.
Sois donc en paix avec Dieu, quel qu’Il puisse être pour toi;
Et quelles que soient ta tâche et tes aspirations
Dans le bruit et la confusion, garde ton âme en paix.
Malgré les vilenies, les labeurs, les rêves déçus,
La vie a encore sa beauté. Sois prudent.
Essaie d’être heureux 

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