Une partie des membres de ma famille élargie travaillent sur une ferme ou en sont eux-mêmes propriétaires. Chaque fois que je vais leur rendre visite, je suis toujours impressionné par leur travail. Ils travaillent dur pour nous nourrir. Quoi de mieux qu’un jeu vidéo pour nous démontrer tout le travail des fermiers? C’est ce que propose Farming Simulator 2011.
Heureusement, dans ce jeu, on commence avec un certain nombre d’engins et de bâtiments. On n’a donc pas à se préoccuper, du moins immédiatement, de l’aspect gestion du titre. Ce dernier est plutôt centré sur le travail au jour le jour de l’agriculteur. On ne part pas, comme dans d’autres jeux, de rien du tout. On a des bâtiments et des champs prêts à être exploités.
Il ne suffit pas de prendre un tracteur et d’aller labourer son champ pour voir le blé pousser. Le travail du fermier ne se résume pas qu’à cela.
On doit plutôt procéder par étapes, comme dans la vraie vie. On doit d’abord accrocher à notre tracteur une charrue qui va nous permettre de labourer notre champ.
Une fois le champ labouré, on devra prendre la machine à ensemencer. On peut bien sûr semer du blé, mais également d’autres graines comme le maïs, l’orge, le colza ou encore de l’herbe. J’ai bien aimé cette diversité. On peut ainsi se spécialiser dans un type de culture ou encore se diversifier.
Fertiliser son champ à l’aide d’un pulvérisateur est la dernière étape avant la récolte. Cette étape aide à améliorer les récoltes. Tout comme l’équipement mentionné ci-dessus, cette machine se vide relativement rapidement et doit être remplie à notre ferme. Ainsi, il peut arriver que l’on doive faire des allers-retours entre nos installations et les champs. J’ai bien aimé cet aspect du jeu qui nous rappelle que toute ressource s’épuise.
Une fois toutes ces dures étapes réalisées, vous pouvez enfin récolter vos céréales avec votre moissonneuse-batteuse, tandis qu’une autre machine permet de faire des balles. Les récoltes peuvent être vendues ou stockées dans des silos.
Le jeu permet aussi d’avoir un élevage d’animaux, comme des vaches. Cet aspect du jeu est un peu moins élaboré, mais très amusant aussi.
Si vous en avez marre de vos vieux équipements, la boutique agricole vend différents produits qu’il est possible d’acheter avec votre argent durement gagné. Cet argent peut aussi servir à engager des ouvriers qui vont faire pour vous des tâches spécifiques.
Graphiquement, il est vrai que ce titre de Giants Software n’est pas une bombe. Il reste qu’il n’est pas désagréable à regarder, surtout que c’est un jeu à environnement ouvert, un type connu pour ses graphiques moins beaux que ceux des autres types de productions.
Du côté de la jouabilité, je ne vous cacherai pas que ce jeu est très complexe. À l’ordinateur, il faut souvent avoir recours à plusieurs touches du clavier. C’est pour cette raison que je vous recommande de faire les missions qui font office de didacticiels; elles sont longues, mais très utiles. Ne faites pas comme moi! N’essayez pas de vous lancer dans le travail de ferme en n’ayant aucune idée des tâches d’un agriculteur!
À première vue, Farming Simulator pourrait sembler redondant, mais il est tellement varié qu’on oublie vite la répétition de certains gestes. De toute façon, le travail de fermier demande souvent de refaire les mêmes gestes, comme dans la majorité des emplois, d’ailleurs.
Merci à PMD Logisoft pour un exemplaire du jeu.