C’est en 2006 que Yeung rencontre Zhou. À l’époque, l’homme de 32 ans est professeur de piano. La femme tombe rapidement amoureuse de lui. Pour lui prouver son amour, elle lui prête régulièrement de l’argent. Puis, l’année suivante, son amant lui brise le coeur. Il s’enfuit avec une somme d’environ 19 000 $.
Elle aurait pu s’en remettre, sauf qu’elle venait d’apprendre qu’elle était enceinte. Elle retrouve finalement le présumé père de son enfant et découvre avec horreur qu’il était déjà marié. Zhou, ne voulant apparemment pas de cet enfant illégitime, lui demande de se faire avorter, ce qu’elle refuse de faire. Ils cessent alors de se voir complètement.
Puis, en 2012, le professeur de piano revient dans les parages. Il appelle son ex-maîtresse, lui disant qu’il s’ennuie d’elle. Il lui rend visite plusieurs fois.
Peu de temps avant le meurtre, Zhou pète les plombs. Il bat sa fille de 4 ans et Yeung. La raison : elle avait refusé de lui donner 28 000 $ pour qu’il s’achète une nouvelle voiture.
Mais il n’en reste pas là. Décidé à avoir sa nouvelle auto, il commence à lui faire du chantage. Il lui dit qu’il a des photos d’elle nue et que si elle ne lui remet pas la somme demandée, il va diffuser ces images compromettantes sur Internet.
Et pour lui montrer qu’il ne rigole pas, il lui enlève ses vêtements et la force à avoir des rapports sexuels avec lui. Leur petite fille est enfermée au même moment sur le balcon.
Quelques minutes après le viol, Yeung sert une soupe à son agresseur affamé. Mais le repas contient un ingrédient secret : des somnifères. Il s’endort sans se douter de ce qui va arriver à son membre viril. En effet, alors qu’il est endormi, la femme décide de prendre une paire de ciseaux et de lui couper le pénis. Elle tente ensuite de le mettre dans la cuvette de la toilette, comme un vulgaire déchet.
Réveillé par la douleur, et voyant qu’il ne pourra plus jamais faire l’amour, il s’attaque à Yeung, qui réplique en lui donnant des coups dans le visage avec un marteau qu’elle avait trouvé tout près. Alors qu’il est par terre, elle continue à le frapper avec l’objet contondant jusqu'à ce que mort s’ensuive.
Durant le procès, qui devrait durer encore plusieurs jours, l’accusée a indiqué qu’elle ne croyait pas être coupable de meurtre. Selon elle, elle a été provoquée et souffrait de dépression.
À suivre…