À LIRE AUSSI: Scion iM 2016, essai routier : petite déception
Toute la période des Fêtes s’est déroulée au volant de cette Camry aux prétentions vertes par excellence. Si on oublie la motorisation hybride, sur laquelle je reviendrai, la voiture est nettement plus agréable que dans mes souvenirs.
Silence, on roule
Bien sûr, parce qu’elle est hybride, elle est particulièrement silencieuse. D’autant que, chaque fois que l’on démarre le moteur, c’est d’abord la motorisation hybride qui s’anime, ne faisant absolument aucun bruit. Vous aurez compris qu’en deux semaines, il m’est arrivé plus d’une fois de me questionner et de réappuyer sur le bouton, histoire de m’assurer que tous les systèmes étaient bien en fonction.
Mais même en version à essence, la Camry s’avère plutôt silencieuse, du point de vue mécanique à tout le moins. Car sur autoroute, à vitesse permise, les bruits éoliens sont parfois un peu trop présents, au point de se demander si la fenêtre n’était pas mal fermée.
Silencieuse aussi du côté de la direction, mais cette fois ce n’est pas nécessairement un compliment. On aimerait, au contraire, qu’elle soit un peu plus bavarde et qu’elle nous transmette un peu plus d’information sur la chaussée elle-même.
Une disette d’information qui se traduit aussi par un silence un peu trop grand de la part des suspensions qui absorbent tous les inconforts de la route. Une bonne nouvelle en matière de confort pour les occupants, mais un peu moins en matière de transfert de poids, puisque la trop grande souplesse des suspensions se traduit par un imposant roulis lors de virage un peu trop énergique. Sachez cependant que, traditionnellement, le conducteur de Camry, et à plus forte raison celui de Camry hybride, n’effectuera pas ce genre de virage dynamique.
Moteur économique
La grande beauté de la Toyota Camry hybride, c’est sa capacité à remplir ses promesses en matière de consommation. Imaginez, plus de deux semaines à son volant, des centaines de kilomètres parcourus dont plus de 75% en ville, des allers-retours entre la maison et la région montréalaise et même une journée fortement glaciale, pour maintenir malgré tout une moyenne de consommation d’environ 7 litres aux 100 kilomètres!
Bien sûr, le constructeur promet mieux, mais dans les circonstances, je l’avoue, l’économie de carburant m’a fortement impressionné. Tout cela avec un moteur 4 cylindres de 2,5litres développant 156 chevaux, jumelé à un moteur électrique de 141 chevaux. La conjugaison des deux permet des accélérations plus que suffisantes, et des résultats impressionnants.
J’avoue que le freinage n’est pas aussi progressif qu’on pourrait le souhaiter (gracieuseté du système de récupération d’énergie), que le mode EV seulement est difficile à maintenir, que l’habitacle, bien que passablement équipée sur notre version XLE, n’en est pas moins un tantinet ennuyeux et que l’espace de chargement n’est pas aussi vaste qu’on pourrait le souhaiter, gracieuseté de l’espace occupé par les batteries.
Mais malgré ses quelques défauts liés davantage à sa personnalité qu’à ses capacités, la Camry hybride est intéressante, se conduite avec aisance, et est économique. Sérieusement économique!
Est-ce que l'économie vous plait assez pour acheter une Camry?
Vous avez aimé cet article? Consultez-celui-ci: