Je vous le dis tout de suite, ce qui suit va vous surprendre, vous choquer et remettra en question tout ce que vous croyez savoir sur la vie… bon, le troisième point est un peu exagéré, mais continuez quand même de lire en gardant un sac de papier pas loin.
L’histoire commence le 16 juillet 2010, jour où Andrei Markov, défenseur-étoile du Canadien de Montréal, est devenu citoyen canadien. Juste après avoir éprouvé un sentiment de fierté non mérité, je me suis posé la question : pourquoi voudrait-on avoir un sentiment d’attachement à un deuxième pays quand notre premier est déjà un exemple de gouvernement dirigé par le pétrole? De toutes les raisons possibles, une seule m’apparaissait plausible : Markov venait de passer à l’ouest.
Vous ne me croyez pas? Pour être honnête avec vous, je n’y croyais plus moi-même depuis que je prenais des médicaments pour contrer la paranoïa, mais cette idée a refait surface le lundi 5 décembre 2011. Le Canadien annonçait alors que Markov avait subit une deuxième opération au genou droit afin d’en retirer des fragments de ligaments déchirés. Je me suis alors demandé : « pourquoi ne l’a-t-on pas fait le premier coup? » Je veux dire, c’est pas comme si le Canadien envoyait ses joueurs se faire opérer à « frette » avec un wok dans le backstore d’un resto du Chinatown! J’ai alors contacté mon « contact » en Floride, un journaliste d’enquête travaillant à temps partiel pour le Daily Sun Time Enquirer News et spécialisé dans l’analyse des silhouettes de Jésus sur les toasts. Il m’a dit qu’il ferait enquête et qu’il me rappellerait.
Deux jours plus tard, la nouvelle m’assomme comme un coup de bâton de Marty McSorley sur les tempes. Markov ne s’est pas fait retirer des fragments de ligaments; c’était une couverture. En réalité, les médecins ont retiré du genou du numéo 79 un faux passeport iranien au nom de Mohammed Sheik Yur Bouti, une mitrailleuse Kalachnikov, les plans d’une centrale nucléaire et un billet d’avion pour le Moyen-Orient… en plus du numéro de téléphone d’une infirmière et de toutes les pièces du jeu Opération. Quelques jours plus tard, une centrale nucléaire iranienne explosait (dans la vidéo qui coiffe ce billet, tournée par un touriste, on voit clairement une centrale exploser en arrière-plan vers la fin). Pour moi, le lien est direct.
J’ai réussi à m’infiltrer dans le vestiaire du Canadien après sa victoire contre Vancouver, soir du retour de l’espion à sa vie publique de joueur de hockey. Je lui ai posé la question directement devant tout le monde : « Andreï, êtes-vous un espion du SCRS? » C’est alors que tous les journalistes présents ont fait remarquer au personnel de sécurité que mon badge de presse était découpé dans un boîte de Cheerios et que mon micro était en fait une moustiquaire retenue en boule avec du duct tape sur un bout de sherwood. J’avais beau me débattre et clamer haut et fort que j’avais des preuves irréfutables, personne n’a voulu m’entendre.
Donc, je me tourne vers vous. J’ai écrit tout cela au péril de ma vie, et ce, dans le but de faire éclater la vérité. Le monde doit savoir, alors n’hésitez pas à partager cet article afin que je ne sois plus le seul dont l’existence est menacée…