À LIRE AUSSI: Vancouver, la ville la plus encombrée au Canada
Pas avant d’avoir encaissé de gros profits cependant, précise Jasper Cooper, de Moody’s dans son rapport. Succinctement, la présence de plus en plus grande de systèmes électroniques de sécurité embarqués, comme le freinage automatisé ou l’assistance au changement de voie, entrainera à court terme une forte diminution du nombre d’accidents sur les routes.
Or qui dit moins d’accidents dit aussi moins de risques pour les assureurs. « Les compagnies maintiendront quand même les primes élevées durant plusieurs années afin de savoir si oui ou non il s’agit d’une tendance persistante. À long terme toutefois, ils seront obligés de diminuer les primes en fonction du risque », écrit Jasper Cooper.
C’est à ce moment que les compagnies d’assurances risquent de souffrir le plus puisque la plupart des manufacturiers anticipent une commercialisation des voitures autonomes à plus de 80 % de la flotte en 2045. Les primes diminuant, plusieurs compagnies devront donc réorienter leurs actions.
« Il rester une faible demande pour les assurances automobiles quand même puisque certains conducteurs voudront continuer à contrôler leur voiture manuellement, alors que d’autres enregistreront des bris mécaniques. Mais les compagnies d’assurance automobile devront revoir bientôt leur plan d’affaires. Il leur reste moins de dix ans pour trouver une solution », conclut l’analyste.
Ne retenez pas votre souffle cependant, les autos autonomes ne sont pas encore arrivées!
Vous avez aimé cet article? Consultez celui-ci: