« Game Over – Yes, I Can! » : Le Petit Barbare va-t-il enfin trouver la sortie?
Auteur: Philippe MichaudUn concept familier
Évidemment, si vous êtes un fan de la série, vous allez immédiatement être en terrain connu. Yes, I Can! reprend ce qui a fait le charme de la franchise. En effet, l’album de 48 pages est rempli de gags loufoques (la plupart se déroulant sur une seule planche et sans texte), mettant en scène le Petit Barbare et la Princesse.
On sent dans ce nouvel album que le Petit Barbare commence à apprendre de ses erreurs. Avant d’agir, il prend souvent le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes. Il avance plus rarement tête première. On ne peut par contre pas en dire autant de la Princesse qui agit souvent par impulsivité (ou tout simplement par jalousie) et qui cause la perte de notre pauvre héros. Pauvre Princesse…
Dans ce onzième tome, le Petit Barbare doit souvent manipuler des objets pour continuer dans sa quête. Ainsi, il doit boire une potion pour se transformer en grenouille, utiliser un parachute pour sauter d’une falaise sans se blesser ou encore avoir recours à une arme puissante pour venir à bout d’un adversaire.
Malheureusement pour le petit bonhomme (mais heureusement pour le lecteur qui peut se bidonner), l’utilisation de ces objets lui est souvent fatale. En temps normal, il les utilise correctement; c’est surtout après que les choses se gâtent. La Princesse est souvent la principale responsable, une fois de plus…
La plupart des gags sont encore une fois très bien réussis. Même si la bande dessinée ne contient pas de bulle (et peut donc se lire plus facilement et rapidement que d’autres ouvrages), je vous recommande de prendre votre temps et d’admirer chacune des images. Je me rappelle, à un moment, avoir lu à toute vitesse une histoire et ne pas avoir compris la blague. C'est en la relisant tout en prenant bien mon temps que j'ai pu la comprendre et éclater de rire.
Artistiquement (on retrouve Midam, Adam et Julien Mariolle au dessin), sans grande surprise, on conserve l’essence de la série. Une attention spéciale a été portée aux personnages, alors que les environnements occupent une place secondaire (même si parfois on peut apercevoir quelques petits détails croustillants).
Verdict
Au final, Game Over – Yes, I Can! ne va pas révolutionner la série et reprend tout ce qui a fait son succès : des gags simples, mais drôlement efficaces. Pourquoi vouloir changer un concept qui fonctionne à merveille? Bref, un ouvrage à lire et à relire pour commencer (ou terminer) sa journée du bon pied!
Cote : 3,5 étoiles sur 5