Le conseil d’administration du géant de l’informatique de service International Business Machines (IBM-N) vient d’autoriser un rachat d’actions supplémentaire à la hauteur de 5 milliards de dollars US, dans l’objectif de retourner des sommes additionnelles aux actionnaires.
Ce montant s’ajoute aux 6,7 milliards de dollars US qui demeurent disponibles sous l’autorisation précédente, qui venait à échéance en septembre dernier.
Avec la nouvelle autorisation de rachat annoncée cette semaine, IBM se donne ainsi les moyens de racheter pour 11,7 milliards de dollars US de ses propres titres boursiers à des fins d’annulation.
Mieux, le conseil d’administration évaluera la possibilité de demander une nouvelle autorisation en avril 2013.
Bien perçu par le marché, un programme de rachat d’actions consiste pour une entreprise inscrite en Bourse à racheter une partie de ses titres en circulation. Le rachat se veut une intervention de ladite société sur son propre capital, avec pour conséquence la diminution du nombre d’actions en circulation à la Bourse. La direction peut ainsi stimuler la demande sur son titre boursier.
Un programme de rachat d’actions agressif permet parfois de limiter le risque baissier, tout en offrant un impact immédiat sur le bénéfice par action.
De par son biais, la direction concernée démontre que le titre vaut plus que le cours actuel accordé par les investisseurs. En fait, plus les cours boursiers sont déprimés, plus les avantages financiers du programme de rachat d’actions sont intéressants pour l’entreprise participante.
À l’heure de rédiger ces lignes, le titre boursier (IBM-N) en question grimpe de 0,98 % (+1,90 $ US), pour se négocier à 195,17 $ US, à mi-chemin de sa fourchette annuelle qui oscille entre 177,06 et 211,79 $ US.
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