J’avais le goût de savoir c’était quoi avoir une place à tes côtés

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Dès que je t’ai vu au bar, j’ai souri. Instinctivement. Je ne sais pas trop pourquoi. En fait, oui ! Il n’y a pas à se demander pourquoi, puisque mon Dieu que tu étais charmeur. Plus charmeur que ça… ben oui, tu meurs !

Mais bon, laissons le charme de côté, puisque ce n’est pas tant ton charme qui m’a convaincu, mais notre première journée. Ce dimanche-là ! 

C’était déjà clair dans ma tête. À partir de ce dimanche-là, je voulais savoir c’était quoi avoir une place à tes côtés. La démo m’avait plu, maintenant j’en voulais plus. 

J’avais le goût de partager ton lit, tes petits déjeuners, tes cafés trop corsés (ou pas assez, c’était selon les jours). 

J’avais le goût de laisser, indéfiniment et non pour un soir, ma brosse à dents dans ton porte-brosse à dents.

J’avais le gout de me recroqueviller dans tes bras pour aucune bonne raison, mais parce que toutes les raisons étaient bonnes. 

J’avais le goût de t’entendre chialer sur le fait que tu retrouverais très bientôt mes cheveux partout chez vous, mais surtout dans ta barbe. 

J’avais le goût qu’on s’écrase comme deux gros lâches les vendredis soir à écouter Jean-Marc Parent sur YouTube plutôt que d’aller l’échapper au bar.

J’avais le goût que tu sois toujours là, prêt à accueillir mes mains froides sous ton chandail pour les réchauffer.

J’avais le goût qu’on s’endorme en cuillère pour se rendre compte en plein milieu de la nuit que ce n’est pas si confortable que ça.

J'avais le goût de ben des affaires, mais, surtout, d'essayer.

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