essai routier du Jeep cherokee trailhawk

Comme tous les journalistes automobiles, et une bonne partie des conducteurs, j’aime bien me retrouver au volant de voitures sportives sur des pistes et tenter de pousser mes limites. J’avoue cependant que le défi des randonnées hors-route me plait davantage. Même mon grand fiston, aujourd’hui âgé de 16 ans, m’approuve et saute à pied joint dans l’habitacle quand je lui mentionne mon intention de sortir des sentiers battus.

C’est exactement ce que le Jeep Cherokee TrailHawk permet de faire. Lui qui arbore avec une certaine fierté le logo Trail Rated, signifiant notamment qu’il a affronté avec succès les plus difficiles sentiers nord-américains (on teste notamment les Jeep sur le sentier Rubicon Trail considéré comme un des endroits les plus exigeants du monde), il a fait la preuve qu’il était capable de traverser les sentiers les plus exigeants.

Cette capacité, le TrailHawk la doit notamment à un impressionnant ratio 56.1 :1, la capacité de franchir les flaques d’eau aussi profondes que 50 centimètres de profondeur sans broncher, et bien sûr, la capacité de profiter d’un rouage 4 roues motrices pour une traction améliorée. Système d’ailleurs fort bien pensé puisque, simplement en manipulant les commandes, on peut passer du mode asphalte au mode gravier ou au mode neige sans difficulté.

De plus, on a ajouté des plaques de protection et des crochets de remorquage à l’avant, limitant les dommages possibles au-dessous de la voiture, et facilitant les sorties de situation un peu plus difficiles.

Sur la route

Le Jeep Cherokee s’illustre cependant aussi sur la route. Son style est unique, et même s’il reprend les éléments traditionnels de la famille, c’est notamment le cas de la grille à 7 trous typiques, il modernise considérablement le reste de la voiture.

Pas question, par exemple, d’afficher les phares ronds. On opte plutôt pour un design horizontal mettant à profit les feux DEL qui s’inscrive dans les arêtes du capot. Capot qui, lui-même, a une allure différente, plus arrondie et plus aplatie que n’importe quel autre véhicule de la famille avant lui.

L’habitacle jouit aussi d’un design plus raffiné, plus moderne, présentant notamment des cadrans imposants devant le conducteur, et un écran central de bonnes dimensions, regroupant les différentes fonctions multimédia et de communication, notamment le très simple et très intuitif système UConnect.

Sous le capot de la petite bête, un moteur V6 de 271 chevaux jumelé à une transmission automatique 9 rapports. La vraie trouvaille de ce Jeep : le rouage 4 roues motrices à différentiel verrouillable et à multiples fonctions, notamment les modes gravier, neige ou boue.

Une fois ces choses dites, le Jeep se comporte sans trop de reproches sur la route, même si les suspensions s’avèrent parfois sautillantes et les bruits de roulement un peu trop présents.

Des défauts que l’on oublie rapidement cependant, quand on se lance à l’assaut des sentiers boueux, ou des routes parfois presque aussi exigeantes, sans jamais perdre le sourire.

Avez-vous besoin d'autant de puissance hors route?

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