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Offerte en quatre versions, la nouvelle décapotable a tout ce qu’il faut pour se faire plaisir quand est au volant. La version de base, la C300, propose un moteur plus économique et un peu moins puissants, Ses 241 chevaux sont un peu juste pour motiver la voiture avec aisance en conduite.
Les plus grands amateurs de sensations fortes se tourneront pour leur part vers les C63 AMG et C 63 S AMG, deux bêtes qui rameutent sous le capot une imposante cavalerie imposée par un moteur V8 biturbo. Alors que la C63 développe quelque 469 chevaux, la version S totalise plutôt une cavalerie de 503 chevaux, plus qu’assez pour se démener sur la route avec la puissance d’une catapulte.
Il faut dire que la transmission 7 rapports automatique à changements rapides, et les suspensions sportives optionnelles (sans compter les modifications apportées à la configuration notamment aux roues arrière) agissent comme une véritable dope pour la voiture. Sur une simple pression de l’accélérateur, elle se prend pour un sprinter qui sort des blocs.
Mais elle le fait avec un ronronnement de moteur (accentué encore par l’usage du mode Sport +) qui donne un véritable frisson. Durant notre essai, sur les routes italiennes, nous recherchions les tunnels ou les murets entourant la route, la réverbération du son étant encore plus spectaculaire.
Puis il y a la version logique, raisonnable et totalement équilibrée : la C 43 AMG. Elle ne néglige pas la puissance (362 chevaux sont bien suffisants), propose un rouage intégral, une boite 9 vitesses automatique et partage la suspension adaptive optionnelle au choix, en plus d’offrir des freins de plus grandes dimensions. Bref, elle réunit toutes les qualités des plus sportives versions, tout en demeurant dans les limites du raisonnable.
Dans toutes les versions, l’habitacle est un pur produit Mercedes-Benz : la finition et l’ergonomie sont sans reproche et calqués aussi sur ce que propose la version Coupé de la Classe C, incluant l’écran d’affichage au milieu de la planche de bord et le système COMAND multimédia.
Quant au toit – après tout, c’est une décapotable – le mécanisme de la Classe C est rapide (20 secondes environ), capable d’être manipulé même en roulant à 50 kilomètres à l’heure et surtout se dissimule assez bien sans pour autant pénaliser à excès l’espace de chargement, en plus d’offrir une insonorisation étonnante quand il est refermé.
Systèmes électroniques de sécurité et qualité de finition impeccables viennent compléter le portrait de cette voiture qui sera disponible chez nous cet automne. Un ajout remarquable à une famille, la Classe C de Mercedes-Benz, qui a réaffirmé la capacité du constructeur allemand à se renouveler de la plus belle des façons.
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