J’ai lu ce livre grâce à deux chsoes : la mort récente de l’auteur et une chanson de The Offspring qui s’intitule Get it right. Holden Caufield, le personnage principal du roman, y est cité en exemple:
Like Holden Caufield
I tell myself
There must be a better way
Ce classique de la littérature américaine se déroule au cours des années 50 dans l’État de New York. Tout le roman tourne autour des pensées intimes de Holden Caufield, un adolescent pensionnaire et marginal, renvoyé pour la quatrième fois de suite de son institution scolaire. En direct sur ses pensées, une rage existentielle détonne du texte, écrit à la première personne. Dans les expressions, descriptions, situations et portraits, une passion jusqu’alors étouffée dans l’existence du jeune homme éclate. Holden Caufield refuse l’hypocrisie et la niaiserie normale de ses collègues, parents, professeurs et autres figurants du grand New York des années 50.
Ce roman serait initiatique selon certains… pour sûr, on y parle de l’adolescence et de la difficile transition que suppose cette période existentielle. Sous un nouvel oeil, ces exemples d’environnements propices à la compétition et à la confrontation y sont décrits en toute limpidité. Par la démonstration de formalismes trop rigides, par l’exposition de bouffons soucieux de leur «réussite» et leur empressement à dénigrer le prochain au profit de leur propre personne, par ces acteurs dépravés d’un monde nord-américain réservé aux «gagnants», ce livre décrit une réalité très présente dans de nombreux milieux.
Si j’avais lu ça plus jeune, j’aurais compris l’étendu de la fausseté, la densité de l’illusion, la profondeur du vide qui définit trop souvent les relations de nos entourages.
Ainsi, The Catcher in the Rye (L’attrape-cÅ“ur) De J.D. Salinger, s’est imposé à travers les années comme un classique essentiel à tout Nord-Américain, tant le propos du texte est authentique, répandu et symbolique d’une situation quasi-universelle.