Découvrez l’histoire du chandail de hockey!
Oh! Le beau chandail de laine!
Le chandail de hockey a connu une longue évolution, et ce, sur plusieurs plans. Si on met côte à côte un chandail du début du siècle dernier et un autre qui vient tout juste de sortir d’une manufacture, on remarquera plusieurs différences (matériaux, texture, apparence, poids, etc.).
À une autre époque, les chandails étaient faits de laine. Ce matériau pouvait garder les joueurs au chaud lorsqu’ils jouaient sur une patinoire extérieure le soir à -20 degrés, mais avait un inconvénient de taille. En effet, plus la partie avançait et plus le chandail (qui était déjà assez lourd) s’alourdissait. Pourquoi? Tout simplement parce que durant le match, les joueurs suaient beaucoup et le chandail, au lieu d’évacuer la sueur, l’absorbait. Un chandail mouillé pouvait aussi sentir très mauvais. Imaginez l’odeur qui pouvait régner dans un vestiaire après une partie intense…
Lorsque les affrontements se faisaient à l’intérieur, les joueurs transpiraient encore plus en raison de la température généralement plus élevée qu’à l’extérieur. À ce qu’il paraît, un soir, après un match au Madison Square Garden, Buck Boucher, un joueur qui a joué pour les Sénateurs d’Ottawa durant les années 1910 et 1920, était allé voir le propriétaire de l’aréna pour se plaindre de la température qui y avait régné durant le match. Ce dernier avait, en effet, décidé de régler la température à plus de 15 degrés, car des gens huppés assistaient à la partie…
Enfin! Je respire!
Aujourd’hui, les chandails de hockey ne sont plus faits en laine. Ils sont plus amples et légers, et sont fabriqués avec des matériaux synthétiques comme le polyester. Les chandails dernier cri, Reebok Edge, sont portés par les équipes de la LHJMQ depuis 2007. Grâce à cette nouvelle technique de fabrication, les chandails actuels sont hydrofuges et permettent aux vêtements de respirer. Ainsi, même si le joueur transpire beaucoup, il ne va pas transformer son chandail en guenille géante.
Un autre avantage des matières synthétiques, c’est qu’elles rendent le chandail beaucoup plus résistant. Il ne risque pas, par exemple, de se déchirer pendant une bagarre particulièrement intense.
En parlant de bagarre, dans le milieu des années 1970, les chandails ont commencé à être muni d'une « sangle de retenue ». En fait, c’était une petite courroie située à l’intérieur du chandail que l’on pouvait attacher à la culotte. Cet ajout empêchait que le chandail du joueur se retrouve par-dessus la tête de celui-ci lors d’un affrontement.
Un nouveau look
Avant de devenir des maillots élégants, les chandails ressemblaient à des cols roulés. Mais ce n’est pas tout! En 1902, ils ne comportaient que le numéro du joueur. Il a fallu attendre quelques décennies pour qu’apparaisse enfin le nom du joueur au dos.
- Musée virtuel :
- http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/edu/ViewLoitDa.do;jsessionid=6A9AE40A9756B824C8368493719839AB?method=preview&lang=FR&id=5946
- Wikipedia :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Chandail_(hockey_sur_glace)
- Notre sport, l’histoire du hockey au Canada :
- http://books.google.ca/books?id=ZTfnqH6lTaIC&pg=PT18&lpg=PT18&dq=chandail+hockey+évolution+laine&source=bl&ots=egSfBZ_u0O&sig=xSb6hRATHtn6toaJAh8AEi1nD0Q&hl=fr&sa=X&ei=5F2nUpHZA87dqAHF-oDoBw&ved=0CGAQ6AEwBg#v=onepage&q=chandail%20hockey%20évolution%20laine&f=false
- Bibliothèque et Archives Canada :
- http://www.bac-lac.gc.ca/fra/nouvelles/balados/Pages/roi-sports-hiver.aspx
Source photo : Jonathan Roy, photographe des Remparts de Québec