Ainsi, les deux tiers (67 %) des Canadiens ont un REER et 39 % ont un CELI. Si on leur donnait une certaine somme à investir, 42 % des Canadiens l’investiraient dans un CELI, tandis que 37 % opteraient plutôt pour un REER.
« Qu’ils épargnent pour un voyage, l’achat d’une maison, l’éducation d’un enfant ou leur retraite, il est encourageant de constater que les Canadiens investissent dans leur avenir en cotisant à un CELI ou à un REER. Les deux programmes jouent un rôle important en aidant les Canadiens à épargner et à investir de manière fiscalement efficiente. Ils se complètent l’un l’autre et devraient être utilisés conjointement, c’est pourquoi il est important que les investisseurs comprennent ce qui les distingue » a déclaré Serge Pépin, vice-président, Stratégies de placement, BMO Gestion d’actifs.
- L’investisseur ne paie pas d’impôt sur le revenu de placement généré par le compte.
- Les fonds retirés ne sont pas imposés.
- Les types de placements admissibles à un CELI sont nombreux.
- Le gouvernement fédéral a récemment haussé la limite de cotisation annuelle pour un CELI, la faisant passer de 5 000 à 5 500 $.
Quant au REER, il s’agit d’un moyen d’épargne à imposition différée, qui est conçu expressément pour aider les Canadiens à épargner en vue de leur retraite. Toujours d’après le Groupe Financier BMO, ses avantages sont nombreux :
- L’investissement fructifie en franchise d’impôt tant qu’il n’est pas retiré, ce qui signifie que le pécule de retraite peut augmenter plus rapidement que s’il était investi à l’extérieur d’un REER.
- Les cotisations à un REER donnent typiquement droit à une déduction fiscale, ce qui permet de diminuer le revenu imposable annuel et l’impôt à payer.
- Le REER peut contenir plusieurs types de placements.
- Les conjoints peuvent scinder leur revenu pour réduire l’impôt total du couple.
« Idéalement, les Canadiens devraient cotiser à la fois à un CELI et à un REER, parce que les deux offrent des avantages distincts » de conclure M. Pépin.