Catastrophes de la fin du XXe siècle
Dans une période relativement récente, les exemples de déchaînement de la nature chez nous sont tout de même nombreux. Certains se souviendront du fameux déluge de juillet 1987 où 103 mm de pluie sont tombés en 2 heures à peine, causant des inondations monstres sur l’île de Montréal. Neuf ans plus tard, à l’été 1996, c’est encore l’eau qui sème l’effroi, cette fois au Saguenay, dans ce qui est considéré comme l’un des pires déluges du siècle au pays alors que 277 mm d’eau s’abattent sur la ville, causant 7 morts et faisant 15 000 personnes évacuées.
Puis, à l’hiver de 1998, le sud du Québec et de l’Ontario ont connu ce que l’on appelle la « Crise du verglas ». Pendant au moins 5 jours consécutifs, près de 100 mm de verglas sont tombés, causant des dommages incroyables à la végétation (des centaines de sucreries ont vu leurs érables totalement brisés), mais surtout au réseau de transport électrique d’Hydro-Québec, avec ses pylônes géants écrasés sous le poids de la glace. Au pire de la crise, un million d’abonnés étaient privés d’électricité! Ce sont les catastrophes les plus connues et les plus marquantes des 30 dernières années seulement…
Les menaces venues de l’espace!
Évidemment, je ne parle pas de menaces venues des extraterrestres, mais bien des corps célestes qui frôlent notre planète. En février dernier, une météorite de grande dimension s’est abattue à Tcheliabinsk en Russie. Des images spectaculaires ont d’ailleurs circulé, montrant la météorite avant qu'elle touche le sol. L’impact a été si violent qu’il a fait près de 1600 blessés (en raison des éclats de verre des fenêtres). On croit que l’impact aurait libéré autant d’énergie que 20 bombes atomiques comme celle d’Hiroshima!
Soyons prêts
Mon but n’est pas de faire peur à qui que ce soit. Par contre, il faut être réaliste : il y a eu des catastrophes naturelles et il y en aura encore dans le futur. Les changements climatiques et l’instabilité qu’ils occasionnent me font croire qu’on n’est pas sortis du bois. En attendant que Mère Nature se fâche à nouveau, ce qu’on a de mieux à faire est de se tenir prêts à réagir. L’exemple de la « Grande Secousse » de Charlevoix est un excellent moyen d’y parvenir. Souhaitons que nos décideurs et les intervenants de nos communautés respectives poussent en ce sens.
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Sources photos : www.meteocity.com; www.actualites.sympatico.ca