Dimanche soir, le journaliste Adrian Dater du «Denver Post», citant une source anonyme dans le giron de la Ligue nationale de hockey (LNH), rapportait que Roy faisait partie des candidats de choix pour succéder à Joe Sacco en tant que pilote de l’Avalanche. Sacco a été congédié au terme de la saison.
Outre Roy, George Gwozdecky, l’entraîneur des Pioneers de l’Université de Denver, Lindy Ruff, Guy Boucher et Ron Wilson sont certains autres noms qui ont été avancés.
Le réputé journaliste du réseau TSN, Darren Dreger, a par ailleurs écrit sur son compte Twitter qu’il «continuait d’entendre que tout s’enlignait pour que Patrick Roy soit l’entraîneur de l’Avalanche».
Rien à commenter
Puisque les informations sont toujours au stade de rumeurs, ni l’Avalanche du Colorado ni les Remparts de Québec n’ont voulu se prononcer sur les chances de voir Roy obtenir le poste.
Le président des Remparts de Québec, Claude Rousseau, ainsi que l’actionnaire de l’équipe Jacques Tanguay n’ont pas rappelé «Le Journal de Québec».
La directrice des services à l’équipe et des relations avec les médias chez les Remparts, Nicole Bouchard, a mentionné ne pas avoir eu de nouvelles de Roy depuis une semaine. Celui-ci est en vacances en Floride jusqu’au 4 juin et Mme Bouchard ne savait pas, lundi, s’il parlerait de ces rumeurs avant la fin de ses vacances.
«Personne ne va commenter, car il n’y a rien à commenter. Pour Patrick, il joue au golf en Floride!», a-t-elle expliqué par messagerie texte.
Chez l’Avalanche, le vice-président aux communications, Jean Martineau a utilisé la même ligne que Nicole Bouchard.
«Nous ne commenterons pas sur aucune rumeur dans ce dossier [celui du prochain entraîneur de l’Avalanche], qu’elle soit véridique ou non, peu importe le nom.»
Différent de 2009?
En mai 2009, Roy avait refusé de prendre les rênes de l’Avalanche prétextant des raisons familiales. Cette année-là , son fils Frédérick évoluait toujours avec les Remparts, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
«Lorsque ça concerne la famille, c’est toujours plus facile à prendre comme décision, avait expliqué le patron des Remparts en 2009. Je porte l’Avalanche dans mon cÅ“ur. Il y a deux organisations très spéciales pour moi: Montréal et Colorado, et ce n’est jamais facile. Ç’aurait été un grand défi pour moi. Par contre, la porte n’est pas fermée, ça c’est clair», avait-il conclu.
Maintenant que Frédérick a quitté pour se joindre à l’organisation des Sabres de Buffalo, Roy a-t-il moins d’attaches à Québec qu’en 2009?
Seul le principal intéressé a la réponse.
Roy a passé huit saisons en tant que joueur dans l’organisation de l’Avalanche, menant l’équipe à deux conquêtes de la coupe Stanley. Son chandail numéro 33 est suspendu au plafond du Pepsi Center de Denver.