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Qu’est-ce qui est orange, se retrouve sur les routes et qui signifie danger? Bien sûr, en bon Québécois que nous sommes ce sont les célèbres cônes orange qui nous viennent en premier à l’esprit. La réponse n’a pourtant rien à voir : il s’agit plutôt de la Lexus RC-F que nous avons pu mettre à l’épreuve.
La voiture, la déclinaison la plus sportive de la coupé RC (qui est elle-même la version deux portes de la IS dont elle partage une bonne part de composantes), nous a été livrée dans une robe orange éclatant. Bye bye la discrétion, vous l’aurez compris.
Surtout quand la voiture a une silhouette aussi sexy et dynamique que la Lexus RC-F. Sa ligne aminci, son toit rebondi et son long capot affirment haut et fort sa volonté de crier sa personnalité sportive. Ajoutez à cela un ensemble aérodynamique prononcé, une calandre en sablier noir cerclé de chrome, et vous aurez une petite idée de l’allure de la bête.
Habitacle raffiné
Malgré ses prétentions sportives, qui plus que de simples prétentions, la Lexus RC-F ne renie pas une des caractéristiques les plus importantes de la famille : le confort. L’habitacle jouit d’une finition sans reproche. Les matériaux, nobles, sont assemblés sans la moindre faille.
La planche de bord est certes chargée mais permet une lecture aisée des cadrans et des informations nécessaires à la conduite. Un système audio Mark Levinson lance dans l’air des sonorités dignes d’une salle de concert (même si, je dois l’avouer, je n’ai pas beaucoup utilisé le système multimédia, préférant me laisser bercer par le ronron du V8).
Même les sièges offrent un incroyable support en mode dynamique, mais ne font aucun compromis sur le confort lors de longues randonnées.
Puis il y a la tache, l’erreur : la présence d’un pavé tactile qui contrôle l’ensemble du système multimédia et des commandes de l’écran central. La preuve que tout ne peut pas être parfait.
Pure puissance
On n’a pas envie d’une telle voiture, orange de surcroît, si elle se montre incapable d’offrir des performances à la hauteur de ses ambitions. Avec la Lexus RC-F, aucun doute, les performances sont de mise. Sous le capot de la bête, un moteur V8 5,0 litres développant quelque 467 chevaux et 389 livres-pied de couple.
Pris isolément, ces données peuvent sembler explosives, mais elle se compare aux autres sportives du même genre, et sont à peu près équivalentes aux Muscle car américains les plus vendus. En revanche, comme toute voiture japonaise, la Lexus RC-F se montre plus facile à maitriser et propose une conduite plus raffinée.
Ce qui ne l’empêche pas d’avoir ses défauts. Sa lourdeur relative en virage par exemple, lui fait perdre quelques avantages face à ses rivales allemandes notamment. Elle se reprend en puissance brute : 0-100 km à l’heure en moins de 4,5 secondes.
Intéressant de savoir aussi qu’une seule boite de vitesse, une automatique 8 rapports est disponible sur cette voiture où le rouage à propulsion arrière est de mise.
Super Techno
Pour aider le pilote apprenti que nous sommes, la Lexus RC-F propose deux modes de réglages aux capacités spectaculaires. Pour s’assurer que le pilote peut suivre sa trajectoire de rêve, la RC-F utilise un différentiel à répartition vectorielle de couple (TVD). Simplement expliquée, la voiture distribue le couple en fonction du type de conduite choisie : Standard, pour un équilibre entre performance et stabilité; Slalom, pour mettre l’accent sur une meilleure réponse aux changements de direction; et Track, pour un comportement en virage optimal en pilotage à accélération constante.
Quatre modes de conduite sont également au programme : Eco (pour une meilleure économie de carburant), Normal, Sport et Sport S+. Les deux derniers augmentent le dynamisme du véhicule et rendent l’accélérateur définitivement plus sensible.
Autre détail de sensibilité : les freins, qui ne laissent aucune place à l’hésitation, peu importe les circonstances.
La meilleure des Lexus
Puissante, confortable et stylée, la Lexus RC-F est sans conteste la meilleure des Lexus de série à ce jour, malgré un prix de base avoisinant les 85 000$. Elle a bien sûr quelques défaits, mais elle est la preuve que plus jamais, on ne pourra dire que conduire une Lexus n’a rien de stimulant.
Au contraire, poussée dans ses derniers retranchements, la RC-F est une source infinie de frissons de plaisir.
Et vous, préférez-vous le raffinement japonais ou la puissance brute des Muscle car américains?
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