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LNH : Top 10 des joueurs de hockey les plus salauds de l’histoire
De prime abord, il serait facile de nommer les plus illustres bagarreurs de l’histoire de la LNH, mais leur rôle au sein du club était de se battre, ils savaient donc ce qu’ils faisaient!

Il sera plutôt question d’athlètes qui ont, à une ou plusieurs occasions, perdu contact avec la réalité. Ces moments où « les fils se touchent Â»!

Voici quelques-uns des pires délinquants de la LNH, lorsqu’il est question de problèmes de comportement!

N’oubliez pas de cliquez sur le bouton «Recommander»!

10 – Ron Hextall

Le gardien Ron Hextall représente l’exemple parfait des joueurs qui
peuplent mon palmarès : il avait du talent, il évoluait dans un bon
environnement, mais il avait vraiment de la difficulté à gérer ses
émotions!

Lors de sa saison recrue, en 1986-87, Hextal a reçu le trophée Vézina et
il a mené les Flyers à la finale de la Coupe Stanley. Malgré que les
Flyers aient perdu en finale face aux Oilers en sept matchs, il a
remporté le trophée Conn Smythe, faisant de lui l’un des cinq joueurs
membres de l’équipe perdante à remporter le trophée du joueur le plus
utile.

Hextall est devenu le premier gardien de but de la LNH à marquer un but
en tirant la rondelle directement dans le filet vide de l’adversaire,
contre les Bruins de Boston lors de la saison 1987-88. La saison
suivante, il est devenu le premier gardien à marquer dans les séries, en
tirant la rondelle dans le filet des Capitals de Washington.

Par la suite, il s’est fait remarquer davantage pour ses colères et ses
coups de bâtons! Il a été suspendu pour six matchs ou plus à trois
reprises, il a reçu plus de 100 minutes de pénalité dans chacune de ses
trois premières saisons et il a établi un nouveau record pour le nombre
de minutes de pénalité enregistrée par un gardien dans la LNH en une
saison (113 minutes).

Il a aussi été le pionnier dans l’art de semer la zizanie au sein même de son équipe!

À sa première expérience en compétition internationale, la Coupe Canada
de 1987, Hextall a frappé Sylvain Turgeon au bras à l’entraînement,
déclarant que ce dernier était trop près de son but! Turgeon a raté le
tournoi en raison d’un bras fracturé et Hextall n’a pas joué un seul
match.

Avant la saison 1989-90, Hextall, malheureux de son salaire de 325 000
dollars par an, a embauché l’agent Ritch Winter afin de renégocier son
contrat. Les Flyers ont refusé de traiter avec l’agent et Hextall a tenu
une conférence de presse lors de laquelle il a déclaré son contrat
invalide et annoncé qu’il ne prendrait pas part au camp d’entraînement
de l’équipe.

Après des négociations dont on ne connaît toujours pas la teneur plus de
vingt ans plus tard, Hextall s’est présenté à l’entraînement du club,
42 jours plus tard.

Ses « meilleurs moments » : http://www.youtube.com/watch?v=w0XvVmBH0R0

9 – Claude Lemieux

Claude Lemieux a misé toute sa carrière sur son intensité sur la
glace, c’est grâce à elle s’il a connu autant de succès et qu’il fût
identifié comme un excellent joueur en séries éliminatoires. Cette même
caractéristique a fait de lui l’un des hockeyeurs les plus détestés de
tous les temps!

La grande majorité des athlètes dans le hockey sont agressifs et
certains même violents, mais il y a habituellement un respect mutuel
entre eux.

Claude Lemieux lui, détestait viscéralement ses adversaires, il les
frappait par derrière, il utilisait son bâton lors de mises en échec
percutantes et il les insultait sans retenu. Il a même poussé
l’arrogance jusqu’à boire dans la gourde du gardien de but adverse!

Au-delà des gestes, Lemieux avait une attitude complètement
antipathique, il n’était pas rare de le voir sourire lorsqu’il blessait
un de ses vis-à-vis!

Lors d’un match éliminatoire à Montréal contre les Flames, en 1985-86,
Lemieux, qui était confronté à Jim Peplinski dans une échauffourée, a
mordu un doigt de son opposant!

Incident Peplinski : http://www.youtube.com/watch?v=DiSZAzxNMMo

Le titre de joueur salaud de Lemieux a été solidifié par un incident
durant les éliminatoires de 1996. Alors qu’il portait les couleurs de
l’Avalanche, il a frappé Kris Draper, des Red Wings, par derrière, tête
première dans la bande.

Incident Draper : http://www.youtube.com/watch?v=3eCHxytJ1LM

Draper a subi une commotion cérébrale, une fracture de la mâchoire et
d’un os du visage, en plus d’avoir le nez cassé. Le joueur de Detroit a
dû subir une chirurgie reconstructive du visage.

Lemieux fût suspendu pour deux rencontres, malgré le tollé suscité par
certains amateurs qui soutenaient qu’il méritait une peine plus sévère.

8 – Matthew Barnaby

Matthew Barnaby est reconnu comme étant le pire « trash-talker » dans
l’histoire de la LNH. Bien que j’ai précisé que ce type d’athlète
n’allait pas figurer sur mon palmarès, Barnaby est dans une classe à
part!

Il est le genre d’emmerdeur dont les adversaires, même une fois expulsés
d’un match, attendaient en fin de soirée à l’extérieur du vestiaire!

Matthew Barnaby a été considéré comme un agitateur dès le début de sa
carrière, il a passé sept saisons dans l’organisation des Sabres.

Il a souvent été impliqué dans de multiples altercations sur la glace et
dans pas moins de 206 combats dans la LNH en carrière! Son palmarès
culminant à 28 bagarres lors de la campagne de 1995-1996!

C’est lors de cette saison que Barnaby a fait la manchette pour la
première fois. Dans un match contre les Flyers, le 29 mars 1996, après
avoir reçu une solide mise en échec, Barnaby demeure allongé sur la
glace, apparemment blessé puisque le soigneur le rejoint sur la glace.

Une mêlée générale entre les joueurs des deux équipes éclate.
Soudainement, Barnaby se redresse sur ses patins et s’attaque au gardien
de Philadelphie, Garth Snow, lui assénant une série de coups de poing
avant d’être arrêté par Rod Brind’Amour.

Incident Snow : http://www.youtube.com/watch?v=dxmfyTEXmGQ

La LNH étant ce qu’elle est toujours, Barnaby s’en sort sans aucune sanction.

Après sept saisons à Buffalo, Barnaby est échangé aux Penguins en retour
de Stu Barnes le 11 mars 1999. La saison suivante, il dispute l’un de
ses plus célèbres combats contre son ancien coéquipier, Rob Ray, après
avoir soupé avec lui la nuit précédente.

Combat vs. Rob Ray : http://www.youtube.com/watch?v=2je-cvOmq-o

Barnaby s’est même déjà battu avec un amateur âgé de 55 ans!

Le 20 décembre 2000, Barnaby, après un combat face à Peter Worrell, des
Panthers, est sorti BankAtlantic Center, domicile de l’équipe de la
Floride.

Un amateur âgé de Panthers a commencé à lui lancer des insultes. Plutôt
que d’agir comme un bon professionnel et d’ignorer les paroles de
l’homme, Barnaby l’a confronté, il a attrapé le bras du partisan et
essayer il a tenté de le balancer par-dessus une rampe! D’autres
personnes qui assistaient à l’événement ont porté main-forte à l’homme,
qui s’en est bien sorti.

Barnaby a néanmoins été suspendu pour quatre matchs par la LNH pour cet incident.

Une fois sa carrière terminée, il n’a malheureusement pas cessé d’avoir
des problèmes avec l’autorité. Le 13 mai 2011, Barnaby a été arrêté pour
violence conjugale à Amherst, dans l’état de New York, pour avoir tenté
notamment d’entrer par effraction chez son ex-copine.

Il a fait face à cinq chefs d’accusation :

– Méfait criminel, pour avoir endommagé la porte de garage du domicile de son ex-femme.
– Outrage au Tribunal, pour avoir violé une ordonnance de la Cour qui
l’empêchait de se trouver à proximité de la maison de la dame.
– Entrée par effraction, pour être entré dans la maison par la porte de garage endommagée.
– Deux chefs de harcèlement, un pour avoir insulté son ex-femme après
qu’un agent de police ait été appelé sur les lieux et un pour avoir fait
une trentaine d’appels au nouvel ami de cÅ“ur de la femme, deux heures
après l’incident. Barnaby aurait notamment menacé l’homme de blessures
physiques et dirigé des insultes racistes envers lui.

Le lendemain, il a plaidé non coupable au chef de méfait criminel et il a
été condamné à 500 heures de travail d’intérêt public, en plus qu’une
ordonnance d’un an supplémentaire l’empêchant d’entrer en contact avec
son ex-conjointe et son nouveau petit ami.

Il a également été forcé à continuer de fréquenter un thérapeute en gestion de la colère.

Quelques mois plus tard, le 5 décembre 2011, il a été arrêté de nouveau
et accusé de conduite en état d’ébriété. Alors commentateur du réseau
ESPN, il a vu la chaîne mettre fin à son contrat.

Menacé d’expulsion des États-Unis suite à cette charge, il a plaidé
coupable et a été condamné à payer une amende de 1500 $, ainsi qu’à 100
heures de service communautaire.

Source photo : bustedcoverage.com

7 – Dale Hunter

Dale Hunter était l’athlète parfait, toujours le premier à arriver à
l’aréna pour les entraînements et prêt à tout pour son équipe. Grâce à
son charisme, Hunter a été un des favoris de la foule, tant à Québec
qu’à Washington.

Son départ des Nordiques a été une des pires décisions de l’organisation
et même, qualifié par certains comme l’erreur qui a mené au déclin et
au départ de l’équipe de la Vieille-Capitale.

Après s’être forgé une réputation de joueur détestable et avoir acquis
le surnom de « La petite peste » à Québec, Hunter a été échangé aux
Capitals.

Il fût nommé capitaine de l’équipe pour les Capitals. Durant les
demi-finales de division en 1993 entre les Capitals et les Islanders,
Hunter a frappé illégalement Pierre Turgeon alors qu’il célébrait un
but.

Hunter est arrivé par derrière et offert une mise en échec à Turgeon, ce
dernier a subi une dislocation de l’épaule. Le geste est toujours
considéré comme l’un des plus antisportifs de l’histoire de la LNH.

L’incident : http://www.youtube.com/watch?v=Ko7opk3DS24

Le nouveau commissaire de la LNH de l’époque, Gary Bettman, qui avait
auparavant promis de sévir contre la violence, a suspendu Hunter pour
les 21 premiers matchs de la saison 1993-1994, ce qui à l’époque
constituait la plus longue suspension dans l’histoire de la ligue pour
un incident sur la glace.

Avec un impressionnant total de 3565 minutes de pénalité, Hunter est
toujours au deuxième rang dans les colonnes des minutes de pénalité dans
l’histoire de la LNH, derrière Dave « Tiger » Williams.

Une fois sa retraite comme joueur annoncée, Hunter est devenu entraîneur
des Knights de London dans la OHL. Son changement de carrière ne l’a
pas pour autant rendu plus zen!

Le 20 janvier 2006, il a été suspendu pour deux matchs et son équipe
condamnée une amende de 5000$ pour avoir insulté les officiels une fois
hors de la glace.

En mai 2006, il a également reçu une amende 5000$ par la Ligue de
l’Ontario pour avoir critiqué les arbitres après l’élimination des
Knights des éliminatoires en quatre rencontres.

En juillet de la même année, il a été arrêté et accusé de conduite avec
facultés affaiblies. Les accusations ont été abandonnées lorsque le juge
a statué que ses droits en vertu de la Charte canadienne des droits et
libertés avaient été violés pour détention illégale et puisqu’il avait
privé de son droit à un avocat.

Au mois de septembre suivant, Hunter a de nouveau été suspendu par l’OHL
pour deux rencontres après que l’attaquant Matt Davis ait quitté le
banc pour participer à une bagarre; les règles de l’OHL stipulent qu’il y
a une suspension automatique pour le joueur et l’entraîneur si un
athlète quitte le banc pour s’impliquer dans une altercation.

Il a effectué un retour dans la LNH, à titre d’entraîneur des Capitals
en 2011-2012. Son tempérament dur et ses exigences défensives ont
compliqué sa tâche avec le capitaine du club, Alex Ovechkin et après six
mois à la barre de l’équipe et une élimination hâtive des séries,
Hunter a offert sa démission.

Source photo : deadspin.com

6 – Raffi Torres

Bien que Torres soit aujourd’hui identifié comme un joueur robuste,
on oublie facilement qu’il avait été sélectionné au premier tour du
repêchage de la LNH en 2000, cinquième au total!

À ses premiers pas dans la LNH, Raffi Torres a bien tenté de continuer
de privilégier le style de jeu qui avait fait son succès dans le junior,
mais les lacunes de son coup de patin ont eu raison de ses aspirations.

Après quelques campagnes honnêtes, deux saisons écourtées en raison de
nombreuses blessures en 2007-2008 et 2008-2009 et une cinquième
transaction l’impliquant en sept ans, Torres s’est retrouvé avec les
Canucks en 2010-2011.

Son arrivée à Vancouver a coïncidé avec le début de ses écarts de
conduite. Le 6 avril 2011, Torres a appliqué un coup à la tête de Jordan
Eberle des Oilers d’Edmonton. Ce dernier n’avait pas été blessé et
Torres avait reçu une suspension de quatre matchs pour son geste.

Malgré une preuve accablante, la vidéo de l’incident, Torres a tenté de
se défendre en faisant valoir qu’il n’avait pas sorti le coude et que
ses pieds n’avaient pas quitté la glace sur la séquence. La suspension
avait mis un terme à la saison régulière de Torres, puisqu’il ne restait
que deux rencontres au calendrier des Canucks.

Incident Eberle : http://www.youtube.com/watch?v=vRzzZ8GUkig

Il a effectué un retour au jeu pour lors du troisième match de la série
contre les Blackhawks. Au cours de cette partie, Torres a frappé
violemment le défenseur de Chicago, Brent Seabrook. Il s’est vu décerner
une pénalité mineure sur le jeu. Plus tard dans la rencontre, Torres a
visé Seabrook une seconde fois, blessant ce dernier pour les deux matchs
suivants. Le joueur des Canucks n’a pas reçu de suspension de la ligue
pour cet incident.

Incident Seabrook : http://www.youtube.com/watch?v=JeZDE9H3_vU

Il a signé comme agent libre avec les Coyotes durant l’été suivant.
Torres a continué à se forger la réputation de cibler les têtes des
adversaires. Le 29 décembre 2011, il a été condamné à une amende de 2500
dollars pour avoir atteint Jan Hejda à la tête avec son coude.

Incident Hedja : http://www.youtube.com/watch?v=wyC_8eslZIo

Deux jours plus tard, il a frappé Nate Prosser, du Wild, à la tête. Sur
la séquence, on le voit clairement sauté avant le choc. Ce geste lui a
valu une suspension de deux matchs.

Incident Prosser : http://www.youtube.com/watch?v=NNonHvqxST0

Le 17 avril 2012, lors de la première partie de la série entre Phoenix
et Chicago, Torres a encore sauté en distribuant une mise en échec à
Marian Hossa. Hossa est demeuré sur la glace, il a dû être placé sur une
civière et envoyé à l’hôpital par ambulance.

Incident Hossa : http://www.youtube.com/watch?v=fY9CmK86fhs

Torres n’a pas été pénalisé sur le jeu, mais la LNH a dû intervenir en
raison du contact illégal à la tête. En citant ses antécédents, Brendan
Shanahan a condamné Torres à une suspension de 25 matchs, la deuxième
plus longue suspension dans l’histoire de la LNH moderne. La durée fût
réduite à 21 matchs en appel au cours de l’été.

Ayant déjà servi treize parties lors des éliminatoires, Torres a raté
les huit premiers matchs de la saison 2012-2013. En raison du lock-out,
il n’est revenu au jeu que le 1er février 2013.

Le 3 avril 2013, Torres était échangé aux Sharks. Le 14 mai, dans le
premier match de la série de deuxième tour contre les Kings, Torres a
une autre fois visé la tête de son adversaire, Jarret Stoll, le
blessant. Le coup était illégal et Torres a été suspendu par la LNH pour
le reste de la deuxième ronde. Les Sharks ont été éliminés par les
Kings, Torres n’a pas disputé d’autre rencontre depuis.

Incident Stoll : http://www.youtube.com/watch?v=gcMT_R0NqOM

Reste à voir s’il aura appris cette fois!

Source photo : Danny Moloshok

5 – Marty McSorley

Marty McSorley est surtout connu pour ses années avec les Oilers et
les Kings, à titre de garde du corps de Wayne Gretzky. Et le principal
intéressé aurait probablement préféré que ce soit ce que l’histoire du
hockey retienne de lui…

Lors de la saison 1999-2000, Marty McSorley était maintenant membre des
Bruins. Le 1er février 2000, lors d’une partie entre Vancouver et
Boston, McSorley a frappé Donald Brashear à la tête avec son bâton dans
les derniers instants du match, après avoir perdu un combat contre ce
dernier plus tôt dans la soirée.

L’incident : http://www.youtube.com/watch?v=YbTPFo6znZo

McSorley a été accusé d’agression armée et suspendu par la LNH pour le
reste de la saison et des éliminatoires, soit un total de 23 matchs.

Le 4 octobre 2000, un jury déclarait McSorley coupable de voies de fait
armé pour son geste envers Brashear. Il fût condamné à 18 mois de prison
avec sursis.

Suite à sa condamnation, sa suspension fût prolongée à une année
complète par la LNH. McSorley ne disputa plus jamais un autre match dans
la LNH. Il termina sa carrière avec les Griffins de Grand Rapids dans
la IHL.

Donald Brashear poursuivit pour sa part sa carrière durant neuf autres saisons.

Source photo : sportsillustrated.com

4 – Todd Bertuzzi

Todd Bertuzzi était déjà bien établi dans la LNH, il avait la
réputation d’être un joueur robuste, qui n’avait pas peur de jeter les
gants. Il avait déjà été suspendu une fois, pour dix rencontres pour
avoir quitté le banc des siens afin de venir en aide à un coéquipier
impliqué dans une bagarre en 2001-2002.

Toutefois, au cours du match entre les Canucks et l’Avalanche du 8 mars
2004, Bertuzzi a posé un geste qui aura marqué à jamais sa carrière. En
première période, l’attaquant du Colorado, Steve Moore, a livré un
combat contre le joueur de Vancouver, Matt Cooke.

L’Avalanche s’est construit une large avance durant cette rencontre
remplie de bagarres. Vers la fin de la troisième période, Todd Bertuzzi a
essayé d’inviter Steve Moore à se battre, ce dernier a refusé.

Bertuzzi a alors patiné derrière Moore, saisit son chandail et l’a
frappé à l’arrière de la tête. Le gros attaquant des Canucks a « perdu
pied » et est atterri sur Moore, le visage du joueur de l’Avalanche a
été la première partie de son corps à frapper la glace. Son coéquipier,
Andrei Nikolishin, et celui de Bertuzzi, Sean Pronger, se sont ajoutés à
l’empilade. Moore a été assommé et est resté immobile pendant dix
minutes avant d’être transporté à l’extérieur de la patinoire sur une
civière.

L’incident : http://www.youtube.com/watch?v=Fz9RE9RGrVY

Moore a subi des fractures à trois vertèbres, une commotion cérébrale de
grade trois, une blessure aux ligaments vertébraux, l’étirement des
nerfs du plexus brachial et des lacérations au visage.

Bertuzzi s’est vu imposer une pénalité de match et il fût expulsé de la partie.

Le 11 mars 2004, Bertuzzi a convoqué les médias afin d’offrir ses
excuses pour son geste. La même journée avait lieu son audience
disciplinaire avec la LNH, à Toronto.

La ligue a décidé qu’il resterait suspendu pour les treize derniers
matchs de la saison régulière des Canucks, en plus de sept matchs
éliminatoires. Les Canucks ont également été condamnés à une amende 250
000 dollars.

Puisque la saison suivante de la LNH a été paralysée en raison du
lock-out de 2004-2005, de nombreux joueurs ont d’aller jouer en Europe.
Après avoir appris que Bertuzzi avait l’intention de faire de même, la
Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a étendu sa
suspension de la LNH dans sa juridiction.

Gary Bettman a finalement annoncé la réintégration de Bertuzzi le 8 août
2005. Les 17 mois de suspension que Bertuzzi a dû purger ne lui auront
fait rater que 20 matchs, ce qui demeure quand même la quatrième plus
longue suspension dans l’histoire de la LNH à l’époque.

En plus des sanctions sur la glace, Bertuzzi a été accusé par la police,
mais a reçu une absolution conditionnelle après avoir plaidé coupable à
des voies de fait causant des lésions corporelles.

Malheureusement, Steve Moore n’a jamais joué depuis, il a fait plusieurs
tentatives infructueuses afin d’obtenir une compensation financière
dans le litige civil qui l’opposait à Bertuzzi et à la LNH.

Source photo : toromagazine.com

3 – Chris Simon

Chris Simon a commencé sa carrière professionnelle avec les Nordiques
de Québec en 1992-93. Il s’est rapidement imposé comme un athlète rude
qui n’avait pas froid aux yeux.

Il a été impliqué dans de nombreux combats, mais également dans certains
incidents sur la glace qui l’ont mené à être suspendu huit fois pour
ses écarts de conduite, pour un grand total de 65 matchs en quinze
saisons!

En novembre 1997, suite à un match des Capitals contre les Oilers, Simon
a été suspendu pour trois parties après avoir participé dans une
guerre de mots avec l’attaquant Mike Grier et de l’avoir frappé avec son
bâton.

Grier aurait fait des commentaires désobligeants sur les origines
amérindiennes de Simon, et ce dernier aurait répliqué avec une insulte
raciste, bien que les paroles n’aient jamais été confirmées.

Simon avait dû se rendre à Toronto pour présenter des excuses à Grier.

Simon a également été suspendu pour un match lors des séries de 2000
pour avoir appliqué un coup de bâton à la gorge de Peter Popovic.

Il a aussi reçu deux matchs de suspension le 5 avril 2001 pour un coup de coude à l’endroit d’Anders Eriksson.

Il fût suspendu deux fois lors de la saison 2003-2004, une première fois
pour avoir donné un coup de bâton à Ruslan Fedotenko, puis s’être rué
sur lui et lui avoir asséné de nombreux coups de poing et une seconde
pour avoir sorti son genou lors d’une mise en échec sur Sergei Zubov.

Incident Fedotenko : http://www.youtube.com/watch?v=d1hDxYKX4m0

Les gestes de Simon ont commencé à avoir des conséquences plus graves
durant la campagne 2006-2077. Le 8 mars 2007, les Islanders font face à
leurs grands rivaux, les Rangers de New York. Avec moins de dix minutes à
faire en troisième période, l’attaquant Ryan Hollweg pousse Simon par
derrière lui faisant perdre l’équilibre, la tête de Simon frappant la
bande dans sa chute. Aucune pénalité n’est imposée et le jeu continue.

Dès que Simon se relève, il frappe Ryan Hollweg au visage en tenant son
bâton de hockey à deux mains. Simon reçoit une inconduite de partie pour
tentative de blesser, ce qui entraîne son expulsion du match. Hollweg
échappe à de graves blessures puisque le coup a atteint ses épaulettes
avant de frapper son visage, il s’en sort avec une coupure au menton qui
nécessite deux points de suture.

Incident Hollweg : http://www.youtube.com/watch?v=gVCp_FlB0vA

Quoi qu’il en soit, Simon est automatiquement suspendu indéfiniment par la LNH en attendant décision du commissaire de la ligue.

Le 11 mars, la suspension de Simon est fixée à 25 matchs, le reste du
calendrier régulier, ainsi que les cinq premières parties de la saison
2007-2008.

Le 15 décembre 2008, en deuxième portion de la troisième période d’une
rencontre à domicile contre Pittsburgh, Tim Jackman, des Islanders, et
Jarkko Ruutu, des Penguins, échangent quelques mots entre les bancs des
équipes durant un arrêt de jeu.

À la reprise du jeu, Simon patine derrière Ruutu et lui fait un
croque-en-jambe, lorsque ce dernier tombe à genoux, Simon passe sur
l’arrière de la jambe de Ruutu avec son patin et retourne au banc. Il se
voit décerner une pénalité de match pour tentative de blessure et il
est expulsé de la rencontre.

Incident Ruutu : http://www.youtube.com/watch?v=3hKeVb_G-PI

Dans les jours qui suivent, Simon accepte d’aller en « congé payé »,
disant qu’il n’y avait « aucune excuse » pour ses actions et qu’il avait
besoin d’un peu de temps loin de hockey.

Le lendemain, Simon est suspendu pour 30 matchs, la deuxième plus longue
suspension dans l’histoire de la LNH moderne après celle d’un an
appliquée à Marty McSorley.

Le préfet de discipline de la LNH, Colin Campbell, avait déclaré : «
Simon a fait preuve à plusieurs reprises d’un manque de contrôle sur ses
actes. », et avait également souligné qu’il s’agissait de sa huitième
audience disciplinaire.

Suite à sa suspension, il n’a disputé qu’un seul match avec les
Islanders avant d’être échangé au Wild du Minnesota, avec qui il a
participé à dix rencontres et conclu sa carrière dans la LNH.

Il s’est expatrié en Russie et joue toujours dans la KHL.

Source photo : Ed Betz

2 – Scott Stevens

Aucun autre joueur n’a mieux « exploité » la possibilité de frapper un
adversaire au centre de la glace. Il possédait le physique de l’emploi,
mais il n’était pas un monstre comme Zdeno Chara. À six pieds, un pouce
et 215 livres, Stevens avait tout simplement un talent magistral pour
distribuer des mises en échec percutantes!

Il figure sur mon palmarès davantage pour avoir profité d’une zone grise
dans les règlements de la LNH que pour le côté vraiment salaud de ses
gestes.

Il a connu sa meilleure saison offensive en 1988-89 et par la suite, ses écarts de conduite ont commencé.

La campagne 1989-1990 a été difficile pour Stevens. Il a été en proie à
des blessures, dont une fracture à un pied qui lui a fait rater presque
deux mois. Il fût aussi suspendu pour trois matchs pour avoir blessé
gravement à un Å“il Dave Manson des Blackhawks lors d’un combat.

Incident Manson : http://www.youtube.com/watch?v=NiqrjuImK4U

Il a quitté Washington pour St-Louis au cours de l’été, signant avec les
Blues en tant qu’agent libre. Ce contrat faisait de lui le défenseur le
mieux payé de la LNH. Après seulement une saison avec le club, il a été
donné aux Devils comme une compensation dans une transaction!

Initialement, Stevens a refusé de se rapporter au club du New Jersey
pour le camp d’entraînement. Il se joint finalement à l’équipe 22 jours
plus tard. Malgré cela, il fût nommé capitaine des Devils l’année
suivante…

En 1995-1996, la réputation de terreur de Stevens a été renforcée dans
le deuxième match de la finale de la Coupe Stanley contre Detroit,
lorsqu’il a solidement mis en échec Vyacheslav Kozlov. Stevens s’est
ensuite dirigé vers le coéquipier de Kozlov, Dino Ciccarelli pour lui
lancer : « Tu es le prochain! ».

Incident Kozlov : http://www.youtube.com/watch?v=aYQf9cxzJFg

Stevens a commencé la saison 1996-1997 avec une suspension d’un match
suite à une pénalité pour bâton élevé contre Igor Larionov, qui avait
été coupé sur la séquence.

C’est à partir du second match de la finale de conférence de 1999-2000
que Stevens a réellement commencé à être une menace sur la glace. Sa
première victime fut Daymond Langkow des Flyers. Stevens a frappé
Langkow à la ligne bleue, ce dernier s’est relevé presque immédiatement,
mais il était complètement ailleurs, patinant en rond jusqu’à ce que
les officiels se chargent de l’escorter à l’extérieur de la glace.

Incident Langkow : http://www.youtube.com/watch?v=IaF3COqmiPE

Stevens obtint encore une fois de façon très surprenante la grâce de la ligue pour son geste!

Et puis, deux parties plus tard, au cours de la première période du
match #4, ce fut son infâme coup sur Eric Lindros qui patinait en zone
neutre avec la tête baissée. Stevens est arrivé à pleine vitesse et il a
frappé Lindros avec son épaule directement à la mâchoire, ce qui causa
une grave commotion cérébrale qui mit essentiellement un terme à sa
carrière.

Incident Lindros : http://www.youtube.com/watch?v=16Z7-XRPcrw

L’année suivante, toujours dans les éliminatoires, au second match de la
première ronde, alors que les Devils affrontaient les Hurricanes, Shane
Willis a goûté à son tour à la médecine de Stevens.

Incident Willis : http://www.youtube.com/watch?v=ex2CYgGIauo

Deux rencontres plus tard, c’est le capitaine de la Caroline, Ron
Francis qui fût la cible du défenseur des Devils, ce qui donna lieu à
une des scènes les plus pathétiques de l’histoire du hockey : Francis à
quatre pattes, incapable de retrouver le banc de son équipe…

Match numéro 2 de la Finale de la Coupe Stanley de 2002-2003, Stevens a
ajouté à son tableau de chance une autre supervedette, en hypothéquant à
jamais la carrière de Paul Kariya, des Ducks, lors du sixième match.
Encore une fois, un coup d’épaule au centre de la glace.

Incident Kariya : http://www.youtube.com/watch?v=kiDJ1y7cGIw

La saison 2003-04 de la LNH serait la dernière pour la carrière Stevens.
Ironiquement, sa carrière a pris fin après qu’il ait reçu un lancer
frappé à la tête, ce qui l’a laissé avec des symptômes postcommotion
cérébrale pendant une très longue période.

Malgré son penchant pour les coups d’épaule à la limite de la tentative
de meurtre (sic), Stevens a terminé sa carrière seulement quatre
pénalités pour « avoir donné du coude » en saison régulière!

Source photo : mcall.com

1 – Billy Coutu

Billy Coutu, originaire de North Bay en Ontario, a été capitaine des
Canadiens durant la saison 1925-1926 et son nom apparaît sur la Coupe
Stanley de 1923-1924.

Il a été le seul joueur à ce jour à être banni de la LNH à vie.

Dans les séries éliminatoires de 1923, Cleghorn et Coutu ont joué de
façon si vicieuse dans la première rencontre contre Ottawa, que leur
propre entraîneur, Léo Dandurand, les a suspendus pour le deuxième et
décisif match sans attendre une décision de la ligue!

C’est lorsque Cleghorn a été vendu à Boston après la saison 1924-1925
que Coutu a été nommé capitaine des Canadiens pendant une courte
période. Montréal a terminé au dernier rang et Coutu a été échangé à
Boston, ce qui l’a réuni de nouveau avec Cleghorn.

La saison suivante, durant le quatrième match de la finale de la Coupe
Stanley de 1927 entre les Bruins et les Senators, Coutu a initié une
bataille générale, apparemment à la demande de l’entraîneur Art Ross.

Il a agressé l’arbitre Jerry Laflamme et intimidé l’autre officiel,
Billy de Bell avant d’être l’instigateur d’une bagarre générale!

Le premier président de la LNH, Frank Calder, a expulsé Billy Coutu de
la LNH pour la vie. La sanction a été toutefois été levée après de deux
ans et demi de pression de la part de Léo Dandurand et de l’organisation
montréalaise, mais Coutu n’a jamais joué dans la LNH à nouveau.

Source photo : dirtydangle.com

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