Les plus beaux du tapis rouge
Je tiens à faire une mention spéciale à Stéphane Fallu et sa copine, qui le conseille toujours avec brio pour les grands événements. Son veston à carreaux et son nÅ“ud papillon étaient adorables. On dirait qu’il ne vieillit jamais. Ils étaient un couple à croquer sur le tapis rouge.
J’ai été impressionnée par la relève et aussi de constater à quel point les humoristes étaient élégants. Je lève mon chapeau à Guillaume Pineault et son ensemble Tristan, choisi avec beaucoup de goût. Il a fait tourner des têtes celui-là ! Tout était bien agencé : de la chemise au veston, de la couleur des boutons jusqu’au rappel du nÅ“ud papillon. Bravo! Un souci du détail qui n’est pas passé inaperçu.
Daniel Savoie, en nomination pour la révélation de l’année, était particulièrement élégant. D’inspiration 007, son ensemble était magnifique. On aurait pu croire qu’il était à Cannes si ça n’avait pas été du minuscule tapis rouge de l’entrée morose de Radio-Canada. Pour sa première fois au Gala des Olivier, Daniel est loin d’être passé inaperçu.
Que dire de la prestance de Sugar Sammy dans son habit noir d’allure classique. Sa styliste a fait tout un travail. On craque littéralement pour Sugar, quel bel homme! Il était magnifique pour aller chercher ses prix, sa maman devait être fière! Mais mon petit doigt me dit qu’il doit avoir toute une garde-robe, puisqu’il est loin d’en être à son premier tapis rouge. Populaire comme il l’est à travers le monde, cet humoriste international doit avoir son lot de beaux habits de gala. Les friperies doivent faire la file pour avoir son vieux stock!
Je félicite aussi Adib Alkhalidey pour son prix de révélation de l’année, mais aussi pour le choix de son ensemble. Le bleu lui allait à ravir. Son petit mouchoir blanc à pois constituait un beau détail dans sa poche de veston. Pour avoir gradué seulement un an après lui de l’École nationale de l’humour, j’étais terriblement fière de lui. Il ne nous a pas fait honte une miette! La preuve qu’on peut s’habiller avec classe même si on n’a pas le budget de Brad Pitt.
J’ai aussi bien aimé l’ensemble osé vert émeraude d’Éric Salvail, même si son habit n’en était pas à son premier gala cette année. C’était audacieux comme couleur. J’aime les hommes qui prennent des risques au plan vestimentaire. C’était différent et très tendance.
Moments à souligner
– Mario Jean au début du spectacle, fébrile et nerveux, d’entendre que l’on est en direct dans une minute. Il est au fond de la salle et prépare son entrée avec les musiciens. Je me dis à moi-même que ça doit être tellement de pression d’avoir un gala sur les épaules. Devoir faire rire des humoristes, ça ne doit pas être de la tarte. Je me dis que les critiques de la soirée sont déjà écrites, et ce, bien avant le début du show. Il faut être fait solide et avoir beaucoup d’expérience pour accepter un tel mandat.
– C’était beau de voir Maxim Martin et Jean-Michel Anctil accompagnés de leurs filles. Elles étaient tellement adorables dans leurs petites robes de soirée. Ça devait être un beau moment pour elles avec leur père. En espérant qu’elles n’aient pas été trop traumatisées par le cercle médiatique dans l’entrée de Radio-Canada.
– Le magnifique hommage qu’a fait Louis Morissette à l’attention de Michel Courtemanche lorsqu’il est allé chercher son prix « spécial humoristique à la télévision » pour le Bye Bye 2012. C’était vraiment très touchant. On sentait que ce n’était pas « arrangé avec le gars des vues », du moins je l’espère. C’était beau. Comme on le sait, Michel Courtemanche souffre d’une maladie mentale, il est bipolaire. Alors de voir son ami l’encourager à croire en son talent, malgré les hauts et les bas de la maladie, c’était clairement un beau moment.
– Sinon, je tiens à souligner le pire tapis rouge de l’histoire du Québec! Bonne chance pour prendre une photo! Comme à l’extérieur la température n’était pas très clémente, les organisateurs ont décidé de nous rediriger dans la minuscule entrée, sur deux pouces de tapis. On se sentait à Hollywood, à l’entrée des restaurants avec des paparazzis qui s’arrachent des clichés de vedettes. Si je n’ai pas réussi à prendre autant de photos que j’aurais voulu pour vous, j’en ai au moins profité pour en prendre durant le party privé. Vous avez donc la chance de voir des photos inédites (clin d’Å“il).
Le party privé
Début de la soirée. Première coupe de vin blanc. Quel beau party d’après gala comme chaque année : alcool à volonté, buffet délicieux, bar à poutine, tout y était! Pour ma part, je suis tombée dans le smoke meat et le délicieux saumon. Je crois bien que j’ai même abusé, puisque j’ai dû mettre mes « gougounes » en cours de route. Je devais être rendue trop lourde pour mes talons hauts! J’ai accompagné India Desjardins et Simon-Olivier Fecteau dans la file pour le bar à poutine. Non, je ne me suis pas laissé tenter par les patates, mais on a placoté entre filles. Je dois avouer aussi, pour être honnête, que c’est India qui m’a donné le go pour aller chercher mes gougounes au vestimentaire. Quand je l’ai vu craquer et se mettre nu-pieds, je me suis dit à moi-même « si India Desjardins peut, moi aussi! ».
Deuxième coupe de vin. C’était la première fois que j’avais la chance de jaser avec Alexandre Barrette, mon coup de cÅ“ur de la soirée. En plus d’être totalement craquant avec son petit visage angélique, il est humble et tellement drôle. Le temps de manger une poutine avec lui, j’ai réalisé que je devrais lui jaser plus souvent dans les partys. J’ai été totalement séduite.
Troisième coupe de vin. Je croise mon ultime ami de party d’après gala, Mc Gilles. Je vous le dis, si je tombe sur une fête qui ne lève pas où qu’il y a trop de monde snob, moi je repère Mc Gilles! Tu ne peux pas être mécontent de prendre un verre avec lui. Il est drôle, accessible et totalement charmant. Mc Gilles, que j’ai rencontré il y a quatre ans dans une fête durant Juste pour Rire, m’avait sauvée des griffes de Denis Coderre qui voulait beaucoup trop prendre des photos avec moi. On avait bien ri ce soir-là !
Quatrième coupe de vin. Je vante un peu trop le veston de Guillaume Pineault de chez Tristan. Bon, faut dire que j’y ai travaillé, dans le temps, pendant cinq ans, alors j’ai comme un attachement pour la marque. Il était impressionné de voir que j’étais capable de deviner la provenance de son habit juste au coup d’Å“il. Effectivement, j’ai un don. Je suis capable de deviner tout en termes de vêtements pour homme. Vous êtes étonnés? C’est pour cette raison que je vous écris des chroniques de mode chaque mois!
Cinquième verre de vin. Je prends des photos avec Stéphane Fallu, son beau veston et sa magnifique copine. Je les adore eux. En plus d’être un couple complètement adorable, ils savent profiter de la fête. Eux aussi, on les repère dans un party. On est sûr de passer une belle soirée quand on est en leur compagnie.
Bon, je ralentis ma consommation d’alcool pour retourner me faire une autre assiette de smoke meat. C’est si bon. C’est sûr que j’ai la bouche pleine pour saluer Jean-François Mercier. C’est évident, j’ai de quoi de « pogné » entre les dents! J’avais peut-être une jolie robe, mais difficile pour moi de rester chic très longtemps. Merci à mon smoke meat.
Le DJ fait un travail super. Je ne suis pas le genre à vraiment danser dans les fêtes, mais là j’ai le goût de bouger. Bon, l’alcool aide peut-être un peu aussi. Sur la piste de danse, on retrouve toujours les humoristes de la relève. À croire qu’en devenant populaire, on commence à avoir peur de se faire dire qu’on n’a pas de rythme!
Un autre verre de vin. J’ai arrêté de compter ce que j’ai bu. De toute façon, pas de danger que je tombe de haut, je suis en gougounes. Il y a juste la belle Kim Lizotte pour être capable de passer cinq heures avec des échafauds dans les pieds. Elle, peu importe l’heure à laquelle le party se termine, jamais son maquillage ne coule. C’est une reine, moi je la salue.
Je dépose ma coupe de vin pour féliciter Sugar Sammy pour ses prestigieux prix. Il était rayonnant. Son sourire était contagieux. Bon, il n’y avait pas juste son sourire de contagieux, toutes les filles étaient autour de lui pour avoir une photo. Il a dû « en tasser une couple » pour venir me dire un petit salut. Quel bel homme élégant, même à 2 h du matin! Je crois aussi que sa chemise légèrement déboutonnée de fin de soirée a dû contribuer à attirer toutes ces femmes autour de lui. De toute façon, qui ne craque pas pour Sugar Sammy?! Y a pas une fille sur Terre qui n’aurait pas le goût de lui faire du pain nan!
Il est rendu 4 h du matin; c’est le temps de rentrer. On prend quelques photos pour immortaliser la soirée. Je remercie Simon Delisle et Alexandre Douville d’être mes hommes galants et de me reconduire à la maison. J’ai ma sacoche d’une main et mes talons hauts de l’autre. Rendue là , j’avais juste hâte d’être au lit et de rêver au gala des Olivier de l’an prochain…