Il y a quelques mois, j’ai signé une chronique sur ADG concernant la nouvelle Mazda6, complètement repensée pour 2013. Vous pouvez y jeter un coup d’œil en cliquant ici. Vous découvrirez ce que j’en pensais alors.
Cette semaine, je mets à l’essai une version équipée d’une boîte de vitesse manuelle. Mes impressions demeurent bien évidemment les mêmes ; la bagnole frise la perfection, en ce sens qu’on a droit à une voiture bien construite, extrêmement bien pensée, agréable à conduire et très frugale à la pompe. Bref, elle a tout pour elle. Enfin, presque…
Pour cette deuxième expérience derrière le volant, c’est une randonnée de plus de 2000 km qui m’attendait alors que le travail devait me mener d’abord à Toronto, puis à Hershey, en Pennsylvanie, avant le retour dans la région de Montréal.
De quoi obtenir un échantillon plus convaincant en ce qui a trait à la consommation, notamment.
La boîte manuelle à six rapports qui équipe la Mazda6 est un charme à l’utilisation. L’embrayage est d’une douceur exemplaire, les rapports sont bien étagés et la manipulation du levier de vitesse se fait du bout des doigts ; elle plaira aux puristes et ne fera pas rager ceux qui rechignent toujours à conduire une voiture « manuelle ».
J’ai été pris dans quelques bouchons au cours de mon périple et jamais n’ai-je souhaité me retrouver au volant d’une voiture à boîte automatique. Voilà qui parle à propos des qualités de cette boîte.
Ensuite, il faut le mentionner, la chaîne audio proposée est de bonne qualité. Ça peut paraître superflu de le dire, mais ce n’est pas toutes les compagnies qui avancent des chaînes de bonne facture et à ce titre, Mazda le fait depuis des années. Sans profiter d’un système exceptionnel, la sonorité est juste et sur de longues distances, elle se laisse apprécier et ne tombe jamais sur les nerfs.
Enfin, le système GPS qui équipait mon modèle d’essai s’est avéré un outil des plus précieux. Relié au système de surveillance de la circulation, il a été en mesure de m’éviter un ou deux bouchons. Lorsqu’il détecte un temps d’attente sur la route prévue, il propose des solutions de rechange. Intéressant!
En revanche, à quelques reprises, il s’est carrément perdu et a cessé de me donner des instructions. Moins utile lorsqu’on se trouve à un endroit névralgique où l’on doit prendre une décision rapidement. Néanmoins, parlant des instructions transmises par le système, mentionnons qu’elles sont claires et faciles à suivre, ce qui n’est pas toujours le cas.
Si j’ai décidé de revenir sur la Mazda6 pour cette chronique, c’est que la consommation d’essence de cette voiture, fruit de la technologie Skyactiv proposée par Mazda, m’a encore impressionné. Au total, c’est une médiane de 6,5 litres aux 100 kilomètres que j’ai conservée tout au long de ma semaine.
Ça fait de cette voiture la championne de sa catégorie, si on exclut bien sur les versions hybrides proposées ailleurs dans le segment des intermédiaires (Ford Fusion, Toyota Camry, Honda Accord qui doit arriver incessamment, etc.).
Ça nous rapproche des chiffres de consommation de la version Diesel de la Jetta et de la Passat. Et dire qu’une Mazda6 à moteur Diesel Skyactiv est dans les cartes.
Mazda est sur la bonne voie avec ses technologies et enfin, le consommateur peut en profiter, concrètement.
Avec le prix du litre de carburant, voilà qui est à considérer sérieusement.
Et, à défaut de me répéter, l’expérience de conduite demeure intéressante en tout point.
La concurrence est très féroce dans le segment des berlines intermédiaires. Il n’y a plus vraiment de mauvais produits. Seulement, lorsqu’on prend le temps de comparer, on pourrait définir qu’il y a de bons achats et de moins bons achats.
Dans le cas de la Mazda6, on doit parler d’un bon achat. Un très bon achat.
L’essentiel
Marque : Mazda
Modèle : Mazda6
Prix de base : 24 495 $
Prix de la version essayée : 32 195 $
Moteur : 4 cylindres de 2,5 litres
Transmission : manuelle à six rapports
Puissance : 184 chevaux @ 5700 tr/min
Couple : 184 livres-pieds @ 3250 tr/min
Consommation enregistrée : 6,5 litres aux 100 kilomètres
Principaux concurrents : Honda Accord, Toyota Camry, Chevrolet Malibu, Ford Fusion
Consommation
Agrément de conduite
Lignes réussies
Les sièges devraient avoir un peu plus de support
La présentation intérieure demeure trop simple
Les pertes de mémoires du système de navigation