Négos LNH : j’ai fait un rêve…

Un conflit de travail est imminent dans la LNH. Un autre. Encore. Bâtard. Et c’est encore une fois les épais qui signent les chèques qui trouvent qu’y en signent pas mal trop même si c’est eux qui décident des chiffres qu’y a dessus. On dirait que Gary Bettman et PKP ont été à la même école de gestion, la Lock-Out Lover Academy. Ce n’est plus une technique de négociation, c’t un loisir!

« Eille, viens-tu jouer au tennis en fin de semaine? Non, j’organise un lock-out avec mes chums au chalet. »

Si je passe encore une saison pas de hockey, je vais… euh… y va arriver que… bon, ok y arrivera rien. Mais un « rien Â» ben en colère.
 
Malgré tout, hier, alors que je m’étais endormi sur une brochure indiquant le prix de location des cavernes dans le fin fond des bois pour cet hiver, j’ai fait un rêve… celui que j’étais assis à une table de resto avec « Call me Gary Â». J’ai réussi à régler le conflit en 5 minutes. Voici comment j’ai fait :
 
MOI : Bon, c’est quoi le problème encore?
Bettman : Ça nous coûte trop cher! Les joueurs gagnent des salaires qu’y ont pas de bon sens!
MOI : Pis toé?
BETTMAN : Euh, ben moi, je gagne un salaire juste et équitable selon les fonctions que j’occupe!
MOI : C’est bizarre, les joueurs disent la même affaire!
BETTMAN : Franchement! Pensez-vous que ç’a de l’allure que les gens payent des centaines de piasses pour voir des gars payés des millions pour pousser une rondelle?
MOI : Ça ben plus d’allure que d’écouter un gars comme toi se plaindre que sa business marche mal, alors que ce même gars trouve encore que c’était l’idée du siècle de mettre une équipe dans le désert!
BETTMAN : Phoenix est un excellent endroit pour le hockey!
MOI : Effectivement! À la prochaine glaciation, ça va être magique !
BETTMAN : Arrêtez de me niaiser sinon je m’en vais!
MOI : Ah ouin? Ben avant de faire ça, j’ai une surprise pour vous. Votre mère est ici et elle n’est pas contente de vous!
BETTMAN :… ma mère a 95 ans et se trouve dans un foyer pour…
MÈRE DE GARY (sortant des toilettes en chaise roulante) : Ta yeule Gary! 
BETTMAN : Maman? Qui t’a laissé sortir?
MÈRE DE GARY : Tu trouvais que c’était trop cher, faque tu leur as dit que tu payais pas tant que les infirmières n’acceptaient pas de couper leur salaire! 
BETTMAN : Franchement! Penses-tu que ç’a de l’allure de payer des gens plusieurs milliers de dollars par année juste pour watcher des vieux pour pas qui se tuent?
MÈRE DE GARY : Viens icitte mon petit maudit !
 
À ce moment, la mère de Bettman lui saute à la gorge, le renverse sur le sol et lui passe dessus avec sa chaise roulante. Gary hurle de douleur pendant que je me commande un croissant avec un verre de lait. Dehors, il fait soleil.
 
MÈRE DE GARY : Tu vas-tu arrêter de compter des menteries à TV? Tu vas-tu arrêter de faire chier la planète entière avec tes problèmes d’égo? Tu vas-tu arrêter de faire ton frais avec ton costume à 3000 $ en chialant que toi pis tes chums manquez d’argent?
BETTMAN : ehurfetfaduyvefie…
MÈRE DE GARY : PLUS FORT J’AI PAS ENTENDU!
BETTMAN : Ogeoefgiye OUI !
MÈRE DE GARY : BON! À ct’heure, ramène-moé au foyer!
MOI : Merci madame Bettman. Les amateurs de hockey vous doivent une fière chandelle!
MÈRE DE GARY : C’est quoi, le hockey ?