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Dans les faits, la compagnie annonçait maintenant 241 kilomètres de possibilité. On s’attendait à quelque chose entre 350 et 400 km, un peu à l’image d’une des concurrentes de la Nissan LEAF, la Chevrolet Bolt. Rapidement, on s’est empressé de dire qu’une version profitant de plus d’autonomie serait proposée. Soit. Celle-ci devait faire ses débuts lors du dernier Salon de Los Angeles, en novembre 2018. Cependant, la saga entourant l’arrestation du grand patron d’alors du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, a forcé la compagnie à revoir ses plans.
Finalement, c’est au début du mois de janvier, au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, que celle qu’il est convenu d’appeler LEAF PLUS a fait ses débuts.
Autonomie promise : 363 km. Un gros pas dans la bonne direction.
Cependant, on apprenait cette semaine que seule la version de base allait en proposer autant. Cette dernière répond au nom de S. Les variantes SV et SL, en raison du poids additionnel qu’elles portent, voient leur autonomie être réduite. En gros, on perd quelque 25 kilomètres avec les modèles les plus équipés. Ce sont ceux qui sont préférés par les acheteurs. Ce n’est pas dramatique, car l’autonomie tournera autour de 340 kilomètres. Cependant, ça place la voiture en situation de déficit vis-à-vis les rivales du marché.
Quant à cette différence de poids qui sape l’autonomie, elle en dit beaucoup sur la fragilité du rapport entre le poids et la liberté. Entre les variantes, on note des écarts de 31 livres et de 73 livres (S à SV et S à SL, respectivement). C’est peu. Remarquez que le même phénomène est observable avec des modèles fonctionnant avec un moteur à essence.
La chose, c’est que si la LEAF PLUS veut demeurer concurrentielle, elle doit offrir autant que ses rivales. La guerre de l’image dans cet univers est cruciale.
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