Les chercheurs en neuroscience Larry Young et Brian Alexander, dans The Chemistry Between US : Love, Sex and the Science of Attraction, prétendent que d’un point de vue biologique, l’obsession masculine à l’égard de la poitrine est étrange. Les hommes sont les seuls êtres vivants à avoir une fascination sexuelle pour les seins d’une femme. La simple vue d’une poitrine ou de toute autre représentation associée, comme un soutien-gorge, sont autant de stimuli. En fait, disent-ils, si les hommes aiment tant les seins, c’est qu’ils leur rappellent leur relation mère-enfant lors de l’allaitement, et ce flashback dans le cerveau de l’observateur lui enlèverait tout raisonnement. D’ailleurs, un test réalisé sur un panel d’hommes divisés en deux groupes a démontré que le premier préférait gagner une somme d’argent moindre à la vue d’une paire de seins que l’autre, qui n’avait pas eu ce stimulus; qu’il s’agisse de petits ou de gros seins, l’effet est le même. En d’autres mots, les décolletés sont de véritables pistolets Taser capables à tout moment de nous paralyser le cerveau.
Mais saviez-vous que certaines poitrines peuvent être mortelles? Non? En 2010, une jeune femme de 27 ans, Claire Smedley, une Anglaise, a failli tuer son compagnon, Steve, lors d’une relation sexuelle, alors que ce dernier s’est retrouvé la tête prise entre ses deux seins de taille gigantesque de format 40LL. Le pauvre en est resté tellement traumatisé que trois mois plus tard, il a mis fin à sa relation et qu’il aurait perdu le goût du sexe depuis. En décembre de l’année dernière, une Allemande âgée de 33 ans, Franziska Hensen, dans une crise de jalousie aiguë, avait tenté d’étouffer son amoureux avec sa poitrine de calibre 38DD parce qu’il allait bientôt devenir avocat. Puis, le 20 janvier dernier, une femme de 50 ans, Donna Lange, résidente de l’État de Washington, aurait réussi à tuer son mari cardiaque en l’asphyxiant avec sa poitrine titanesque. Les policiers ont retrouvé, dans sa main crispée par la mort, des cheveux de sa conjointe, prouvant que le pauvre homme s’était débattu jusqu’à son dernier souffle…
En conclusion, lorsque nous, les hommes, regardons les poitrines de femmes, et c’est maintenant prouvé scientifiquement, ce n’est pas pour le plaisir de nos yeux. Non, c’est un réflexe émotionnel involontaire acquis à l’enfance. Et bien que les poitrines puissent momentanément nous faire perdre tous nos moyens, et dans le pire des cas causer notre mort, vaut mieux ne pas les perdre de vue trop longtemps. On ne sait jamais!