Un jour, il y a belle lurette, je me suis acheté un appareil photo de marque Pentax. Un K1000. En fer. Mise au point manuelle, avance du film manuelle et un manuel d’instruction de quatre pages. Pour ce qui est de la lecture de lumière, un posemètre plutôt rudimentaire. Une espèce de trotteuse qui se balade entre un plus et un moins. Bonsoir la précision. Le temps de tout ajuster pour saisir le portrait de ton oiseau préféré que la migration avait déjà commencé.
Moment décisif
Ce temps-là est révolu… sauf peut-être pour les puristes. Aujourd’hui, rares sont les appareils qui ronronnent en deçà de quatre images/seconde. Ce qui augmente les chances de saisir LE moment décisif, l’émotion, LA shot. Mais pour cela, il faut être attentif, curieux, voyeur et prêt. Autant je prenais trop de temps à déclencher mon outil, autant je tire sur tout ce qui bouge quand ma courroie est autour de mon cou. Quand vous êtes en prise de vue, gardez l’Å“il prêt, si ce n’est dans le viseur. Vous pouvez même garder les deux yeux ouverts, ce qui augmente le champ de vision. La mise au point, elle est capitale. Si vous êtes en situation de portrait, la fonction one shot ou single est idéale. Par contre, si vous vous préparez à prendre l’homme le plus rapide au monde sur le 100 mètres, alors la fonction AF continu ou ai servo est très performante. Ajoutez-y la prise de vue en rafale. Et la courroie elle, svp autour du cou.
Ergonomie
Les « kodak », de nos jours, sont très ergonomiques. Ici, vous aurez compris que je parle de l’appareil reflex. Donc, main droite qui tient bien la poignée et main gauche sous l’objectif. Les coudes collés au corps. Une bonne stabilité est très importante. Je sais, je sais, il y a des stabilisateurs d’image dans les objectifs, mais quand même, habituez-vous à être stable.
Bonne photo et à bientôt